Une coopération en marche pour l’Université de Bourgogne Franche-comté

Lors de son point de rentrée, le président de l’Université de Franche-Comté est revenu sur la coopération avec la Bourgogne et autour de la future Université de Bourgogne Franche-Comté, en rappelant qu’il ne s’agissait pas d’une fusion.

La recherche constitue l'un des principaux axes de travail de l'Université de Franche-Comté. Elle va candidater à l'appel à projet I-Site dans le cadre du second programme d'Investissements d'avenir qui favorise l'émergence de nouveaux pôes pluridisciplinaires d'excellence et de rang mondial.

C'est autour de la communauté d'universités et d'établissements (COMUE), dénommée Université Bourgogne Franche-Comté (UBFC) qu'elle se positionnera. Rappelons que celle-ci regroupe quelques 55 000 étudiants et près de 6.000 personnels.

L'école supérieure des arts et métiers de Dijon se retire du projet

Autour de la coopération choisie par les deux universités, l'UBFC orchestrera la stratégie de l'enseignement supérieur et de la recherche à l'échelle de la Franche-Comté et de la Bourgogne. Mais le président de l'UFC insiste : "il ne s'agit pas d'une fusion. Les étudiants et les enseignants resteront bien attachés à leur université." La future carte de formations sera d'ailleurs discutée.

"Chacun défendra ses diplômes pour aboutir à une répartition cohérente", explique Jacques Bahi qui laisse les possibilités ouvertes pour l'avenir. "Nous sommes pour l'heure dans une démarche de projet et demain, le meilleur sera peut-être de fusionner tous les établissements."

Après un nouveau dépôt de statuts au conseil d'administration après le retrait de l'Ecole supérieure des arts et métiers de Dijon en septembre dernier, "pour des raisons liées à sa politique interne", la nouvelle COMUE devra attendre la sortie des décrets officiels en février. Puis un président sera élu à sa tête fin 2015. Jacques Bahi a déjà annoncé qu'il n'y sera pas candidat.

L'UBFC regroupera finalement six membres : l’université de Bourgogne, l’université de Franche-Comté, l’université de technologie de Belfort-Montbéliard, l’ENSMM (École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques), AgroSup et l’ESC Dijon-Bourgogne.

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