Une étude sur l’horlogerie française va commencer dans le Doubs

L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a décidé de mener une étude sur le secteur de l’horlogerie française dans le département du Doubs. Dans ce cadre, le préfet Jean-François Colombet a reçu Jean-Baptiste Gueusquin, directeur du programme "Territoires d’Industrie" de l’ANCT ce vendredi 9 décembre afin de présenter cette étude et ses objectifs.

© Alexane Alfaro

Cette étude portera sur les perspectives et ambitions en matière d'innovation, dans une optique de relocalisation et de la valorisation de la chaîne de valeur de la filière horlogère dans le département. 

"Cette filière a eu des moments compliqués dans les années 70 et malgré ça, elle reste un atout pour ce territoire avec des marques historiques présentes et qui produisent encore", a déclaré le préfet lors de la conférence de presse ce vendredi matin et d'ajouter : "le Doubs c'est la vaisseau amiral de l'horlogerie".

Dans le Doubs, l'industrie horlogère représenté 0,3% de l'emploi local, mais génère 300 millions d'euros. De plus, 90% de l'industrie horlogère sont des co-traitants qui fabriquent des composants. "Il ne s'agit donc pas de relancer la filière parce qu'elle existe", souligne Jean-François Colombet.

"Aboutir à des projets concrets"

"C'est une approche très opérationnelle et très concrète, on n'est pas là pour avoir une démarche prospective à long terme, le but est de faire émerger rapidement des projets pour le territoire sur la filière horlogère", explique Jean-Baptiste Gueusquin. "Il y a déjà eu des études sur le sujet, il y a déjà une bonne vision de la filière et des différentes opportunités, donc l'idées c'est de partir déjà lancés avec ce travail-là, de l'utiliser pour aller sur les sujets les plus difficiles à traiter, aider les chefs d'entreprises à lever le nez du guidon et à identifier différentes opportunités d'innovation et aboutir à des projets concrets."

L'étude se concentrera sur un périmètre qui s'étend du territoire d'industrie Haut-Doubs horloger élargi à la communauté urbaine du Grand Besançon Métropole et sera intégralement financée par l'Agence nationale de la cohésion des territoires. Le cabinet EY sera mobilisé sur le territoire à hauteur de 126 jours pour "aller à la rencontre des acteurs économiques institutionnels du secteur", a précisé le cabinet du préfet du Doubs.

Infos +

La mission a officiellement débutée ce vendredi 9 décembre par une journée d'information auprès des acteurs institutionnels et économiques et une première prise de contact entre le cabinet et le territoire. Elle devrait s'achever vers fin mars 2023. Jean-François Colombet, Guillaume Basset et Laure Sansonetti, associée au cabinet EY, feront un bilan de l'é

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