Une rentrée façon “méthode Coué” selon le Snes-FSU Besançon

Pour le syndicat, cette rentrée 2020 ne s’apparente pas à l’application stricte des mesures barrières mais plutôt à la méthode « Coué » (méthode basée sur l’autosuggestion, autohypnose et la pensée positive). Le Snes-FSU Besançon s’explique…

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"Ministre et recteur ont décidé que la rentrée devait être « normale », afin de répondre aux impératifs économiques du gouvernement, et pour cela ils appliquent la méthode Coué, c’est simple et c’est gratuit !", s'insurge le syndicat qui dénonce un protocole sanitaire qui est "réduit à sa plus simple expression". Voici les exemples donnés par le syndicat :

Pour le Snes-FSU Besançon, les moyens humains et financiers ne suivent pas (voici les raisons énumérées) : 

Le syndicat s'inquiète aussi de l'impact de la crise sur le lien pédagogique notamment pour les élèves en difficultés. Sur ce point le rectorat répondait ce lundi au syndicat Snuipp-FSU 25 : "Dès le mois de juillet, le Ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports a publié un plan de continuité pédagogique en cas d’évolution de l’épidémie. Il est accessible sur le site : https://eduscol.education.fr/cid152893/rentree-scolaire-2020-plan-de-continuite-pedagogique.html  . Il sera appliqué en cas de reprise épidémique justifiant une limitation du nombre d’élèves dans les écoles ou établissements scolaires ou une fermeture".

 Sur le plan économique, le syndicat regrette le projet du ministre de l'Education qu'il juge "élitiste et libéral" : "La réforme du lycée renforce les déterminismes sociaux et géographiques, en supprimant des heures de cours et tous les groupes à effectifs faibles ; il n’y a plus de place pour certaines disciplines à faible diffusion sauf dans quelques lycées".

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