Université de Franche-Comté : “Nous passons un cap”

Lors des traditionnels voeux de fin d’année, le président de l’Université de Franche-Comté, Jacques Bahi, a rappelé que le décret de création de la Communauté d’universités et d’établissements (COMUE) devrait paraître d’ici une ou deux semaines. Un pas de plus dans le rapprochement avec la Bourgogne.

©

Comme le veut la coutume, ce jeudi soir à Besançon, Jacques Bahi s'est prêté à l'exercice de la rétrospective de l'année écoulée et a abordé les chantiers à venir en 2015.

50 à 60.000 étudiants dans la future UBFC

Il s'est bien sûr félicité de la future publication du décret annoncant la création de la COMUE. "C'est l’aboutissement  d’un objectif  ancien  de  presque  10  ans,  celui  de  l’union  des établissements d'enseignement supérieur universitaire des deux territoires bourguignons  et franc-comtois."

La COMUE réunira l’UFC, l’Université de Bourgogne, l’Université de technologie de Belfort Montbéliard, Agro Sup Dijon, l’ENSMM et l’école de commerce de Dijon. D'ici trois mois, un conseil d'administration ainsi qu'un président temporaire seront nommés et c'est aujourd'hui officiel, son siège social se trouvera à Besançon. "C'est une bonne chose", a noté Jacques Bahi.

Avec la future Université de Bourgogne Franche-Comté (UBFC), "nous passons un cap", a t-il ajouté. "Elle va permettre d’impulser des actions mutuelles de recherche, de formation et d’innovation. Nous prévoyons de mettre des Master en commun, dont certains en langue anglaise." Entre 50 et 60.000 étudiants y seront regroupés à terme.

Parmi d'autres sujets de fierté, Jacques Bahi a notamment évoqué les bons chiffres de l’insertion professionnelle (les sciences de l’ingénieur affichant un taux de 98% en 2011.) La réception du bâtiment de TEMIS Sciences et la pose de la première pierre de la Maison des sciences de l’homme et de l’environnement (MSHE).

Indignation personnelle suite aux attentats de Paris

Pour débuter son discours, Jacques Bahi a également tenu à faire une parenthèse émouvante sur les attentats de Paris, rendant hommage aux victimes, se basant sur sa propre expérience personnelle.

"Moi, Français  d’origine  étrangère,  pur  résultat de l’éducation, élevé  jusqu’à  l’âge  de  24  ans  dans  un  pays  musulman, je n’ai  pas  choisi  la  France  comme  patrie  de  cœur  pour vivre cette  terreur,  j’ai  choisi  la  France  pour  ses Lumières", a t-il déclaré, entamant alors une longue liste de références : "de Spinoza  et  Newton  à  Thomas  Jefferson  en  passant  par Diderot..."

Quitter la version mobile