Vaccination papillomavirus : “Être présent dans les collèges c’est aussi un acte éducatif”

Dans le cadre de la campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), Patrice Durand, directeur académique des services départementaux de l’Éducation nationale du Doubs et Agnès Hochart, directrice de la délégation départementale du Doubs de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté se sont rendus ce vendredi 13 octobre au collège Stendhal de Besançon pour assister à la vaccination de quelques élèves. 

© Élodie R.

Selon la Haute Autorité de santé, la vaccination contre les HPV prévient jusqu’à 90 % d’infections souvent non symptomatiques, mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus… Elle est recommandée pour les filles et garçons âgés de 11 à 14 ans révolus.

Le gouvernement a donc lancé une opération de vaccination dans près de 7.000 collèges  à partir du mois d’octobre pour les élèves de 5e. Les parents d’élèves ont ainsi reçu un kit d’information incluant une demande d’autorisation permettant à leur enfant de bénéficier de la vaccination contre les HPV dans leur établissement scolaire. Cette vaccination est gratuite et non obligatoire.

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Ce vendredi 1 octobre 2023, ils étaient 12 collégiens, sur les 79 élèves de 5e que compte le collège Stendhal de Besançon, à être volontaires pour bénéficier de ce dispositif. Les doses ont été administrées par des équipes mobiles issues de centres de vaccinations.

Pour l’occasion Patrice Durand, inspecteur d’académie et directeur académique des services départementaux de l’Éducation nationale du Doubs accompagné d’Agnès Hochart, directrice de la délégation départementale du Doubs de l’agence régionale de la santé en Bourgogne-Franche-Comté étaient présents pour valoriser la campagne. 

65 collèges du Doubs concernés

Pour l'inspecteur d'académie, les parents ont "un rôle déterminant" et les campagnes de pub ont justement vocation à expliquer les raisons de cette vaccination et "on est là aussi pour leur répondre si besoin est. C’est important d’être présent dans les établissements scolaires pour montrer que c’est presque aussi un acte éducatif". 

L’opération permet un premier contact sous forme de message de prévention. Car si aujourd’hui à Stendhal tous les élèves ne sont pas volontaires plusieurs d’entre eux ont "déjà fait la démarche ou vont le faire dans la sphère privée par le biais de leur médecin de famille" nous explique Charlotte, l’infirmière scolaire du collège. Le rectorat espère également que "les élèves ne seront pas ostracisés mais qu’au contraire ils deviennent des ambassadeurs" insiste Patrice Durand. 

Au total le dispositif sera proposé au sein de 65 collèges du département. La campagne organisée cette rentrée, et qui a vocation d’être reconduite chaque année scolaire, doit permettre de franchir un pas décisif dans la prévention des cancers. 

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