Vers une interdiction des terrasses chauffées ?

La ville de Rennes interdira les terrasses chauffées à partir du 1er janvier 2020. Si certaines villes sont pour faire arrêter de chauffer les terrasses, d’autres ne sont pas encore prêtes à franchir le cap pour une question de chiffre d’affaires. À Besançon, les restaurateurs et cafetiers ne sont pas nombreux à proposer ce service peu écolo…

illustration © Hélène Loget ©

Écologie ou chiffre d'affaires ? Pour certains restaurants et bars français, difficile de choisir, surtout dans les grandes villes.

D'une part, il y a cette quantité très importante de CO2 rejetée par les chauffages de terrasses. Quatre braséros allumés pendant 8 heures rejetteraient autant de CO2 qu'une voiture roulant sur une distance de 350 km.

D'autre part, les restaurateurs proposant ce "luxe" estiment une perte de 20% de leur chiffre d'affaires si cette interdiction était arrêtée dans leur ville.

A Besançon, si quelques cafés et bars chauffaient leur terrasse il y a quelques années, ils sont aujourd'hui plus rares.

Le meilleur exemple serait peut-être celui des villes de Thonon et Evian : les bars et les restaurants proposent des couvertures aux clients s'ils préfèrent rester en terrasse… Leur lavage serait surement plus écologique que les braséros qui chauffent du matin au soir !

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