Vidalies : Alstom Belfort restera un site de production “dans les mêmes proportions qui existent aujourd’hui”

L’usine de Belfort, où Alstom projette d’arrêter la fabrication de trains d’ici à 2018, restera un site de production »dans les mêmes proportions qui existent aujourd’hui », a assuré ce lundi 12 septembre 2016  Alain Vidalies, le secrétaire d’État chargé des Transports.

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La décision d'Alstom est "d'autant plus incompréhensible aujourd'hui que nous sommes dans l'attente de décisions" concernant des appels d'offres, a déclaré M. Vidalies sur RTL.  Les résultats des appels d'offres en cours "doivent être connus avant qu'une décision ne soit prise" et "le gouvernement va travailler pour qu'ils soient positifs", a ajouté le secrétaire d'État.

Alstom, dont l'État est actionnaire à 20%, a annoncé mercredi dernier l'arrêt de la production de locomotives à Belfort, site qui sera "transféré" à Reichshoffen, en Alsace, d'ici à 2018. Cette décision, qui a provoqué une onde de choc dans la région, menace plus de 400 emplois.

L'exécutif a été critiqué pour sa gestion du dossier, certains médias allant jusqu'à affirmer que le gouvernement était au courant de la décision d'Alstom avant l'annonce de la semaine dernière. Interrogé à ce sujet, M. Vidalies a affirmé que "toutes ces informations sont fausses". Henri Poupart-Lafarge, le PDG d'Alstom, "n'a jamais alerté le gouvernement sur la fermeture du site". 

Le dirigeant, convoqué jeudi à Bercy, s'est vu imposé par le ministre de l'Économie Michel Sapin et le secrétaire d'État à l'Industrie Christophe Sirugue "une phase de négociation".  Lors d'un déplacement dans les Yvelines lundi, le président François  Hollande a sommé son gouvernement de se "mobiliser pour qu'il y ait plus de commandes", définissant le maintien de la production de locomotives Alstom à Belfort comme un "objectif". L'arrêt de la production de trains à Belfort d'ici à 2018 est devenu un enjeu national à huit mois de l'élection présidentielle.

(AFP)

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