“Vigilance accrue” dans les départements frontaliers à la Suisse pour retrouver Fabrice Anthamatten

Les gendarmeries d’une douzaine de départements français des zones frontalières de la Suisse ont reçu des consignes de « vigilance accrue« , après le meurtre jeudi près de Genève d’une thérapeute qui accompagnait dans le cadre d’une sortie thérapeutique le violeur incarcéré Fabrice Anthamatten. Cette « vigilance accrue » concerne aussi les fontières entre Suisse et Allemagne.

Interpol a lancé un mandat d'arrêt international contre Fabrice Anthamatten, le détenu qu'elle accompagnait, un Franco-Suisse de 39 ans condamné en France à 15 ans de prison pour un viol, commis après une mise en liberté provisoire en Suisse, où il avait été condamné à cinq ans de prison pour une précédente affaire de viol en 2001. Il avait demandé à effectuer sa peine française en Suisse et y avait été transféré (lire l’article ci-dessous).

Toutes les unités de gendarmerie françaises ont reçu, précise la direction de la gendarmerie, la photo du suspect. "Il n'y a pas de recherches opérationnelles", ajoute-t-on, mais les unités de gendarmerie de la demi-douzaine de départements des zones frontalières ont reçu des consignes de "vigilance accrue".

Des unités de gendarmerie ont déjà reçu des appels de particuliers à la suite de photo du meurtrier présumé diffusée par les médias, signalements qui ont donné lieu à des vérifications sans objet pour le moment, dit-on à la direction de la gendarmerie.

(source : AFP)

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