Violences urbaines à Besançon : un appel au calme lancé collectivement par les élus…

Depuis jeudi soir, les quartiers de Besançon, notamment le quartier de Planoise, ont été la cible de violences urbaines. Samedi 1er juillet 2023, les élus de la majorité, mais aussi de l'opposition se sont retrouvés afin d'appeler au calme.

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"À Besançon, l’appel au calme de toutes les autorités, l’action de la police et la mobilisation de tous:les acteurs publics/privés, des parents auprès de la jeunesse, c’est notre réponse. Elle est collective et nous oblige tous", écrit ce dimanche matin Anne Vignot, la maire de Besançon.

Laurent Croizier, élu au Conseil municipal et député du Doubs, soutient la maire : "Il était important que collectivement, nous, élus du Conseil municipal de Besançon, au-delà de nos divergences, décidions de parler d’une seule voix pour appeler à l’apaisement, au discernement et à la responsabilité. Les émeutes, les dégradations et les pillages sont inacceptables dans un état de droit. La justice poursuivra, à juste raison, leurs auteurs. Rien ne justifie les violences, elles provoquent au contraire la spirale du pire", explique-t-il.

Concernant Ludovic Fagaut, chef de file du Groupe Besançon Maintenant, le discours est le même : "

"J’ai rappelé que l’Etat de droit devait primer et il est incontournable que l’ordre Républicain soit de retour. Profiter d’une situation pour créer des émeutes et des scènes de guérillas urbaines, il faut dans ce cas être intransigeant avec ceux qui veulent détruire la société. Total soutien à nos forces de l’ordre, aux sapeurs-pompiers, aux habitants de Planoise, clairs-soleil et autres quartiers de Besançon, commerçants et agents municipaux

Tous propos qui légitiment la violence doivent être condamnés et la théorie de l’excuse n’a pas sa place dans ces actes d’une grave violence La justice et l’enquête détermineront les responsabilités de chacun. L’appel au calme est de mise à Besançon et je refuse que notre ville soit saccagée. Il faut mettre fin à la spirale destructrice et à la posture inacceptable des émeutiers. Nos habitants, nos acteurs qui font la vie de Besançon en souffrent. Le calme doit retrouver ses droits ainsi que l’ordre Républicain.

Pour rappel, quatre policiers ont été blessés dans la nuit de jeudi à vendredi. De nombreux dégâts ont été recensés notamment à Planoise avec l'incendie d'une banque et le pillage de l'Euromarket. La médiathèque de Clairs-Soleils a été vandalisée avant-hier soir ainsi qu'une station de tramway...

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