Voiture de police caillassée à Besançon : “j’ai demandé le renforcement des patrouilles de surveillance” (J-L. Fousseret)

Jean-Louis Fousseret, le maire de Besançon, condamne l’acte de caillassage d’une voiture de police municipale en stationnement au 5, rue de Dijon, ce mardi 26 novembre 2019 dans l’après-midi.
 

© D.P ©

Deux jeunes cagoulés ont lancé une grosse pierre dans la vitre côté passager d'une voiture de police en stationnement ce mardi à Planoise. Aucun agent de police n'a été blessé. La patrouille se trouvait dans le quartier au moment des faits et se rendait dans le secteur de la place Cassin, là où des coups de feu avaient été signalés, nous indique-t-on.

Le maire a souhaité réagir : "Sitôt informé, je suis intervenu pour apporter tout mon soutien à nos policiers municipaux. J’ai aussi pris contact avec le Commissaire divisionnaire, Monsieur Michel Klein, auquel j’ai demandé le renforcement des patrouilles de surveillance sur l’ensemble du quartier. Dans l’attente des résultats de l’enquête menée par les services de police qui a déjà permis de retrouver et saisir le scooter incriminé, l’ensemble des élus et moi-même restons particulièrement vigilants et mobilisés sur cette affaire".

Plusieurs élus et candidats ont souhaité réagir :

Ludovic Fagaut, candidat LR à l'élection municipale de la Ville de Besançon, avait exprimé ce matin son souhait d'"augmenter les effectifs de la police municipale". (voir notre article).   

Eric Alauzet, député du Doubs et candidat investi LREM a condamné  ses actes cet après-midi : "Cette violence est intolérable et inacceptable. Je la condamne avec la plus grande fermeté. J'adresse tout mon soutien à nos policiers municipaux qui chaque jour, avec la police nationale, protègent nos concitoyens. Ces actes nous obligent à renforcer les moyens de notre police municipale. Cela passe par des effectifs supplémentaires et par des équipements adaptés. L'armement ne doit plus être tabou. Cette question essentielle de la sécurité dans notre ville sera une de mes toutes premières priorités. Elu maire, j'engagerai avant l'été un plan d'actions qui aura été déterminé avec les forces de l'ordre, avec les autorités judiciaires et le représentant de l'Etat'.

Le sénateur Jacques Grosperrin a également exprimé son inquiétude : "Je suis triste et inquiet de voir notre ville s’enfoncer dans un tel marasme alors que dans chacun de ses quartiers, elle regorge de potentialités... Je demande très solennellement à toutes les autorités concernées de prendre cette situation à bras le corps. Je tiens à assurer Monsieur le Maire de ma pleine disponibilité pour participer à l’indispensable travail collectif sur la question de la sécurité et de la tranquillité publique".

Jean-Philippe Allenbach, candidat à l'élection municipale a déploré le manque de forces de l'ordre : "La police municipale de Fribourg dispose de 400 policiers (armés) pour 210 000 habitants contre seulement 50  policiers (désarmés) à Besançon pour 117 000 habitants. Ce qui fait, au prorata, cinq fois plus de policiers municipaux à Fribourg qu’à Besançon !".

Quitter la version mobile