Voitures de rêve : un moment d’évasion pour les enfants hospitalisés

Organisée par le Rotary Besançon Boucle, la journée Voitures de Rêve permet à des enfants hospitalisés de s’évader le temps d’une balade en voiture de prestige. La prochaine édition qui aura lieu le 19 juin, regroupera plus de 50 voitures qui partiront du parking du SDIS de Besançon pour se rendre à Salins-les-bains avec une quarantaine d’enfants à bord. Rencontre avec David Baudiquey, initiateur du projet.

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maCommune : Comment est née cette journée Voitures de rêve ?

David Baudiquey : J'ai lancé cet événement il y a 5 ans lorsque j'étais président du Rotary Besançon Boucle suite à une rencontre avec l'association Rêves, qui réalise les rêves d'enfants gravement malades. Nous avons alors choisi de précéder les rêves d'enfants en réunissant des propriétaires de belles voitures puis en proposant aux enfants hospitalisés de les emmener en balade. Le succès à été immédiat, nous étions déjà 120 personnes à la première édition.

maCommune : quel est le programme du 19 juin ?

David Baudiquey : En amont les enfants reçoivent un book avec les photos des voitures et commencent à rêver avant le jour J. Ensuite le 19, nous nous retrouvons sur le parking du SDIS qui est notre partenaire et nous partons en direction de Salins-les-Bains pour prendre le déjeuner offert par le restaurant du Casino, puis nous revenons sur Besançon. Une balade est également programmée pour une dizaine d'orphelins de pompiers. Ensuite grâce aux séances de photos, les enfants gardent le souvenir de cette journée exceptionnelle. On sait que cela les aide à supporter leurs traitements et leur hospitalisation.

maCommune : Voitures de rêve s'adresse aux enfants malades mais pas seulement. Pouvez-vous nous expliquer votre démarche ?

David Baudiquey : Nous travaillons avec le service du CHU dans lequel sont suivi les enfants dont le pronostic est réservé. Cela signifie que ces enfants nécessitent une attention importante qui mobilise toute la famille et les frères et sœurs sont malheureusement souvent un peu « délaissés » par la force des choses. Nous avons donc fait le choix de les embarquer dans cette aventure car ils ont aussi besoin de s'évader.

maCommune : D'où viennent des voitures de rêve ?

David Baudiquey : Au départ, nous avons utilisé notre réseau, nos connaissances puis d'année en année, les bénévoles reviennent. Je n'ai eu aucun mal à trouver une cinquantaine de propriétaires de véhicules cette année car tous souhaitent revenir. C'est une expérience enrichissante, les bénévoles reçoivent autant qu'ils donnent.

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