3000 frontaliers manifestent à Pontarlier

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Les manifestants, résidants en France et employés en Suisse, demandaient le maintien du régime dérogatoire (appelé droit d'option) qui permet de pouvoir choisir entre l'assurance maladie française, celle de la Suisse ou une assurance privée. 137 000 français seraient concernés.

Seuls 10% des frontaliers français ont choisi aujourd'hui de cotiser à l'assurance maladie en France, la majorité préférant privilégier une assurance privée qui est souvent moins onéreuse et qui permet de bénéficier d'une meilleure prise en charge. Selon Valérie Pagnot, membre du collectif et de L'Amicale des Frontaliers du Doubs, dont les propos sont rapportés par notre confrère le Parisien : "il sera difficile pour la Sécurité sociale française d'intégrer la spécificité du travailleur frontalier et celui-ci paiera plus, entre 200 et 400 euros chaque mois, pour une protection moindre."

Plusieurs élus locaux parmi les manifestants

La manifestation était organisée à l’initiative de l’Amicale des Frontaliers et de l’association "Pontarlier où bien". Deux autres rassemblements ont été organisés en parallèle et ont rassemblé de 110 à 300 protestataires à Ensisheim (Haut-Rhin) et 400 à 500 à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), d'après les organisateurs et la gendarmerie.

À Pontarlier, plusieurs élus locaux, de droite comme de gauche, s'étaient joints au cortège dont Annie Genevard, députée du Doubs, Patrick Genre, maire de Pontarlier, Gilles Robert, maire du Russey, Jean-Marie Saillard, conseiller général du canton de Mouthe.

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