3642 élèves handicapés scolarisés en Franche-Comté

Dans l’académie de Besançon, le taux d’intégration d’élèves souffrant d’un handicap est supérieur à la moyenne nationale.

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2254 élèves handicapés scolarisés dans le premier degré, soit 2,06% des effectifs. 1388 dans le second degré, soit 1,4% des effectifs.

« Avec un total de 3642 élèves porteurs de maladies invalidantes ou de handicaps dans l’académie de Besançon, nous avons atteint la vitesse de croisière beaucoup plus rapidement qu’au niveau national grâce à la réalisation d’objectifs ambitieux. Aujourd’hui, une école sur deux en Franche-Comté accueille un handicapé », a relevé ce mardi Marie-Jeanne Philippe, recteur d’académie, en faisant une visite au lycée professionnel Montjoux et au collège Stendhal à Besançon.

Le premier accueille un élève qui prépare un bac professionnel usinage malgré un handicap moteur et le second scolarise une douzaine d’élèves présentant de troubles importants de la fonction cognitive.

 
Il est vrai que la loi du 11 février 2005, qui fonde le principe de droit commun pour l’inscription de tous les élèves dans un établissement scolaire quelle que soit la nature de leur handicap, a bousculé la donne dans le domaine du handicap.

Les chiffres en témoignent puisque en deux ans, de la rentrée 2006 à la rentrée 2008, le nombre d’élèves accueillis est passé de 3220 à 3642. La progression est sensible dans le Territoire de Belfort (de 245 à 425), en Haute-Saône (de 686 à 830) et dans le Jura (658 à 969), mais dans le Doubs on est passé pour la même période de 1631 élèves à 1418.

 
Dans le premier degré, c’est le Jura qui accueille le plus de jeunes handicapés avec 2,26 % des effectifs, suivi par le territoire de Belfort (2,2%), la Haute-Saône (2,03%) et le Doubs (1,8%) pour une moyenne nationale de 1,8%. Dans le second degré, le Jura et la Haute-Saône tiennent la corde avec 1,8% des effectifs suivis par le Doubs (1,07%) et le Territoire de Belfort (1%) pour une moyenne nationale de 1,2%).
 
Cette politique réclame évidemment des moyens en personnel d’accompagnement et en matériel adapté (180 000 € pour 2009). 88 auxiliaires de vie scolaire (AVS) et 209 emplois vie scolaire (EVS) sont dédiés au suivi de ces jeunes frappés par le handicap.
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