70 ans après, les lycéens de Jules Haag rendent hommage aux anciens élèves

Les élèves du lycée Jules Haag à Besançon ont rendu hommage aux anciens élèves de l’Ecole de mécanique et d’horlogerie et leurs familles ce mercredi 27 mai 2015. La cérémonie s’est déroulée en présence du préfet du Doubs Stéphane Fratacci, du recteur Jean-François Chanet et de la dernière survivante franc-comtoise du camp d’Auschwitz Jacqueline Teyssier.

©

Après une lecture de poèmes et un discours de commémoration, les élèves ont déposé une fleur pour chaque élève mort pour la France. La chorale a poursuivi l’hommage sur les airs de la Marseillaise, avant de se clôturer sur une cérémonie de porte-drapeaux.

Anne Lescalier, professeur d’histoire-géographie, est à l’initiative de ce devoir de mémoire, soutenue par Guy Flauder, proviseur du lycée Jules Haag. Le projet est né en 2013, suite à une exposition sur l’Ecole nationale d’horlogerie (ENH) au musée du Temps à Besançon. Les lycéens ont alors étudié le quotidien d’élèves de leur âge durant la guerre de 1939-1945.

"Être résistant c'est refuser de rester indifférent"

En 2015, les lycéens ont également participé au concours de la Résistance sur le thème de "la Libération, la découverte des camps de concentration et le retour des déportés". Afin de réaliser ce travail de mémoire, les élèves ont pu bénéficier de l’aide de Jean-Yves Monnin, président de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC) et de membres d’associations d’anciens combattants et résistants. 

Le recteur de l’académie, Jean-François Chanet a insisté sur le devoir de mémoire et la nécessité de renouer avec "des évènements douloureux du passé". Il a également prôné les valeurs de la résistance "Être résistant, c’était refuser de rester indifférent. Si l’esprit de la résistance c’était il y a 70 ans de ne pas rester indifférent face à l’occupation, aujourd’hui, pour vous, c’est de prendre vos responsabilités de citoyens, d’adultes responsables en ne restant pas indifférents au monde dans lequel vous vivez".

(Source : communiqué)

Quitter la version mobile