7500 dictionnaires pour les élèves de 6e du Doubs

Le président du conseil général, Claude Jeannerot, a profité de la rentrée pour mettre le doigt sur les mesures phare de sa collectivité en faveur des jeunes collégiens.

Aucun élève ne connaissant l’existence de la collectivité départementale, à plus forte raison ses compétences, Claude Jeannerot s’est laissé un peu aller. « Je ne vais pas vous faire un cours d’instruction civique, mais deux mots quand même… ». En fait, il était surtout venu annoncer la réhabilitation anticipé de ce collège qui accueille 473 élèves. « Il sera tout neuf en 2016 », a précisé le président du conseil général comme ceux livrés cette année à Besançon (Stendhal), à Rougemont et au Russey.

Comme tous les ans, Claude Jeannerot a rappelé l’importance que revêtent les transports scolaires assurés gratuitement par le Département, soit une dépense moyenne de 650 € par enfant véhiculé. « Chaque jour, nous faisons le tour de la terre, à savoir 40 000 km, au profit de 28 000 élèves. Avec 547 circuits et 400 véhicules, c’est vraiment de la dentelle avec un coût annuel de 25 M€ », a-t-il insisté.

Le sénateur a également fait le point sur le programme de modernisation des collèges public au nombre de 44 dans le Doubs. Un plan qui mobilise un investissement pluriannuel de 495 M€ pour trois constructions et 37 restructurations. « Les deux tiers du plan sont achevés et nous nous efforçons de rendre les bâtiments de moins en moins énergivores », a noté Claude Jeannerot.

Autre préoccupation majeure du conseil général, l’accès du plus grand nombre à la restauration scolaire. 2800 élèves en bénéficient aujourd’hui. Une diététicienne a été recrutée pour superviser l’élaboration des repas. Le nombre de demi-pensionnaires a progressé de 6% cette année. L’aide à la restauration, rendue accessible au plus grand nombre grâce à l’opération « Cantine pour tous » lancée en 2007, s’est avérée payante. Le coût d’un repas est de 3,10 € sur la base d’un forfait quatre jours.

Tout en estimant que « tous les problèmes ne sont pas résolus » dans l’Education nationale,le président socialiste du conseil général a estimé que cette rentrée est moins « crispée » et « moins inquiétante » que l’année dernière. Mais, malgré le changement de majorité, « nous ne relâchons pas notre vigilance ».

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