Agression d’un proviseur adjoint au lycée Pergaud de Besançon : les réactions des élus

Dans la matinée de jeudi 28 mars 2019, un élève de seconde du lycée Pergaud à Besançon a agressé un proviseur adjoint de l’établissement. Une enquête est ouverte. Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté (dont l’une des compétences est la gestion des lycées), Jean-François Chanet, recteur de l’académie de Besançon et Jean-Marie Renault, inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’éducation nationale du Doubs réagissent vendredi 29 mars.

Illustration ©GM ©

Réaction du recteur de l'académie de Besançon et de l'inspecteur académique du Doubs :

Jean-François Chanet, recteur de l’académie de Besançon et Jean-Marie Renault, inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’éducation nationale du Doubs "condamnent fermement cet acte de violence et adressent toute leur sympathie à la victime et à son entourage. Ils adressent également tout leur soutien à la communauté éducative de l’établissement".

Réaction de la président de la Région Bourgogne Franche-Comté :

"J’ai pris connaissance de l’agression aujourd’hui d’un proviseur adjoint du lycée Louis Pergaud à Besançon. Cet acte de violence n’est pas acceptable. Toutes mes pensées vont bien sûr à la victime de cette agression. Je souhaite également témoigner auprès de la communauté enseignante toute mon admiration et mon respect pour leur engagement à faire de l’école le lieu du dialogue, de la tolérance et du vivre ensemble. La prévention et la sanction doivent agir de concert, faisons confiance au travail de l’Education Nationale pour apporter les réponses adéquates."

Rappel des faits

L’agression s’est produite peu après 10 heures. Convoqué par l’administration du lycée en raison de multiples absences, l’élève, dont l’âge n’a pas été précisé, a agressé le proviseur adjoint de l’établissement lors d’une altercation.

Il a donné un coup de pied au proviseur adjoint, qui se trouvait près d’un escalier, puis a chuté et perdu connaissance pendant quelques minutes, sa tête ayant heurté la rampe. La victime a été prise en charge par les secours et évacuée vers le centre hospitalier universitaire de Besançon, dont elle est ressortie dans l’après-midi.

Peu après les faits, les enseignants ont fait valoir leur droit de retrait et une cellule psychologique a été mise en place à destination des élèves et des personnels de l’établissement.  Le parquet du tribunal de grande instance de Besançon a ouvert une enquête en flagrance, confiée au commissariat de police de Besançon. Le mis en cause n’avait pas été interpellé jeudi soir.

(Avec AFP)

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