Besançon: un proviseur molesté par un groupe de lycéens

La manifestation des lycéens s’est bien passée, mais au préalable un petit groupe de lycéens s’en est pris à un proviseur tentant d’interdire l’accès de son établissement.

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Lorsque des jeunes du lycée Tristan Bernard ont voulu pénétrer dans l’enceinte du lycée Victor Hugo, le proviseur Jean-Claude Duverget, par ailleurs conseiller régional UMP, a été molesté par un petit groupe de lycéens. Une agression que les responsables de la coordination lycéenne ont dénoncé avant de lancer la manifestation de 14h qui, du coup, a bénéficié d’un service d’ordre renforcé.

Une manifestation pas plus fournie que celle du 29 avril qui avait rassemblé entre 1000 et 1500 lycéens, parents et professeurs. « Le gouvernement n’a pas envie d’entendre notre message contre la suppression des postes d’enseignants. C’est comme pour le CPE, on va finir par y arriver », expliquait un leader étudiant en marge de la manifestation en évoquant la manifestation du 15 mai.

Les slogans anti-Sarkozy ont fusé pendant toute la manifestation en alternance avec des concerts de sifflets. La banderole « Ci-gît l’éducation » qui ouvrait le cortège la semaine dernière a été remplacée par un autre mot d’ordre : « Espoir d’une éducation possible ».

Dans la foule des manifestants, des parents d’élèves ont fait état de l’arrestation par la police de quatre élèves qui procédaient le matin même à la mise en place d’un barrage filtrant au lycée Pergaud. Selon un parent, la police aurait contraint les lycéens à faire des prélèvements en vue de tests ADN.

 

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