Besançon : les professionnels du secteur social et médico-social dans la rue

Les personnels du DAHIS (dispositif d'accueil, d'hébergement et d’insertion sociale) de l'AHS FC (association d’hygiène sociale), qui regroupe les CADA (centre d'accueil des demandeurs d’asile) mais aussi les dispositifs mineurs non accompagnés, se sont réunies à 13h00 au 16 rue Gambetta à Besançon devant le siège du DAHIS. Ils ont ensuite rejoint la mobilisation intersyndicale à l’esplanade des droits de l’homme. Le cortège s’est rendu devant la préfecture afin de transmettre une pétition aux autorités. Cette dernière a recueilli 900 signatures, nous indique la CGT.

© Hélène Loget

C’en est trop pour les structures sociales et médico-sociales de la région. En cause ? Un manque de personnel et de reconnaissance salariale.. le tout dans une "absence de dialogue social", nous indique la CGT.

Au 16 rue Gambetta à Besançon, siège de DAHIS, sur les pancartes des professionnels, on pouvait lire : "pas de compliments, de l’argent", "On vous parle d’éthique, de dignité et d’humanisme, écoutez maintenant", "plus de moyens, moins de mépris"

© Hélène Loget

Des négociations au point mort

"Les négociations auraient dû débuter dès 2022, mais elles sont bloquées", précise David Guerret, délégué CGT a l'AHS FC. Pourquoi ? Ces dernières sont censées porter sur la création d’une convention unique collective. Une idée qui ne déplaît pas à la CGT si cette dernière "tire les droits des professionnels vers le haut".

Le tout dans un contexte où les charges de travail ne font "que s’accroître" et où l’on attend des "réponses rapides", nous précise-t-on…

Quitter la version mobile