Les étudiants ont été évacués vers 16 h 30 par les forces de l'ordre. Dix-huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour "séquestration". Deux autres ont été placées en garde à vue pour "acte de rébellion".
"Les gens ont été violentés pour certains physiquement et pour l'ensemble psychologiquement"
"Je voudrais témoigner mon soutien le plus total aux membres du conseil d'administration internes et externes à l'université et ma profonde gratitude pour leur dévouement, car ce n'est pas un travail facile" a indiqué Jacque Bahi lors d'une conférence de presse ce jour à 18 h 15. "Les gens ont été violentés pour certains physiquement et pour l'ensemble psychologiquement et je voudrais assurer que le conseil de discipline de l'université sera saisi pour déterminer les responsables".
"On nous demande de faire quelque chose qui est hors la loi"
Le président de l'université a également expliqué que les individus ayant fait irruption en CA "s'opposent à la loi du 23 décembre 2016 concernant l'accès au master, une loi votée à l'unanimité par l'Assemblée nationale et qui a été bien accueillie par les organisations syndicales et validée par tous les syndicats. Nous allions tout simplement appliquer la loi lors de ce CA mais on nous demande de faire quelque chose qui est hors la loi".
Enfin, Jacques Bahi a indiqué que "Nous avons dû faire intervenir les forces de l'ordre pour protéger les membres du CA parce qu'ils ne pouvaient pas sortir, car les individus ne voulaient pas qu'ils sortent du conseil d'administration. Tout ceci a duré deux heures de temps et s'est terminé après des négociations."
"Une provocation organisée"
Le recteur de l'académie de Besançon, Jean-François Chanet, qui était en visite à Saint Claude, est revenu à Besançon "pour être aux côtés" du président de l'Université. Il a déclaré que les événement survenus ce jour étaient "une provocation organisée". "Ces individus mettent l'Université dans l'incapacité de répondre aux responsabilités" et dénonce "un acte unique en France".