La mise en place de ces comités de séléction, annoncée par la LRU (Loi de Responsabilité des Universités) contre laquelle une partie des étudiants et des enseignants se bat depuis des mois, prévoie entre autres un droit de veto du président de l’Université sur l’ensemble des recrutements ainsi que la possibilité de recruter des Professeurs et des Maîtres de Conférences contractuels contre l’avis du comité de sélection.
Les bloqueurs contestent ces comités qui selon eux, « renforcent les pouvoirs discrétionnaires du Président et qui rend encore plus opaque et plus arbitraire le recrutement des universitaires ».
Prévenue de ce rassemblement, la Présidence a tenté de faire entrer les élus sous escorte policière.
Devant le refus de certains d’entre eux de siéger dans ces conditions, le Président a décidé d’annuler la réunion prévue.