Carte scolaire : Jacques Grosperrin interpelle Jean-Michel Blanquer

Le sénateur Jacques Grosperrin avait souhaité attirer l’attention du ministre de l’Éducation nationale le 26 mars dernier à propos de la carte scolaire et des possibles fermetures de classes.

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"Si nous entendons l’argument selon lequel le service public de l’éducation doit assurer sa continuité et notamment préparer la rentrée scolaire de septembre, le maintien des travaux sur la carte scolaire nous semble tout à fait inopportun pour de nombreuses raisons", avait indiqué le sénateur dans sa lettre adressée au ministre avant de poursuivre : "poser de telles négociations aux maires, mobilisés en première ligne pour répondre à l’urgence sanitaire et faire respecter les consignes visant à endiguer la propagation du virus, relève d’un manque de reconnaissance du rôle des élus locaux dans cette crise et de cohérence dans l’action publique.

Poursuivre la préparation des cartes scolaires nous paraît d’autant plus incompréhensible et aberrant que l’installation des nouveaux conseils municipaux a été repoussée de même que le second tour des élections municipales, ce qui a également des conséquences sur l’ensemble de l’environnement institutionnel des collectivités et l’organisation des territoires qu’elles incarnent".

Inquiet sur d'éventuelles fermetures de classes, le sénateur assurait que si de telles annonces étaient formulées, elles "crisperaient inutilement le corps enseignant, actuellement au travail pour assurer une continuité pédagogique nécessaire, ainsi que les parents d’élèves".

Réponse du ministre le 3 avril 2020 :

Dans sa lettre, le ministre Jean-Michel Blanquer s'est voulu rassurant en indiquant qu’en raison de la pandémie actuelle, aucune classe ne sera fermée à la rentrée prochaine sans l’accord de la commune.

"Au-delà des engagements budgétaires que je porte depuis e début du quinquennat pour garantir à tous l'accès à une école de qualité sur tous les territoires, j'ai toujours porté une attention particulière à la question de l'école rurale. C'est pour cela que depuis la dernière rentrée et conformément à l'engagement du Président de ma République, aucune école ne ferme, désormais, sans l'accord du maire", indiquait le ministre en affirmant qu'une "nouvelle analyse de l'ensemble des mesures proposées dans toutes les autres communes de France pourra aboutir à la neutralisation de certaines fermetures".

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