Climat : 8.000 arbres replantés depuis début 2021 dans la forêt de Chailluz

La Ville de Besançon, dans son programme pour l’adaptation au changement climatique, annonce l’implantation de 8.000 arbres dans la forêt de Chailluz en début d’année, apprend-on ce lundi 3 mai.

© D Poirier

"Les arbres sont indispensables pour atténuer le changement climatique : ils constituent des - puits de carbone -", indique Anne Vignot, maire de Besançon écologiste dans un communiqué. "L'arbre permet également de réguler la température et de lutter contre les ilots de chaleur. Grâce à son couvert végétal, l'arbre évite aux sols d'emmagasiner la chaleur, apporte de l'ombre et évapotranspire par ses feuilles, ce qui créé de l'humidité, participe au cycle de l'eau et permet d'assurer une climatisation naturelle."

 8.000 arbres dans la forêt de Chailluz

Besançon a l'une des plus grandes forêts communales de France avec ses 2.000 hectares. 20% de cet écosystème (soit 400 ha) va désormais être laissé en libre évolution, sans exploitation forestière, mais en initiant des suivis scientifiques. "Cette mesure permettra d'augmenter la captation de carbone et de renforcer la biodiversité forestière", précise la maire.

Ces dernières années, les canicules et la sècheresse n'ont pas épargné la forêt de Chailluz. En 2021, la ville a replanté 8.000 arbres. Les essences choisies sont diverses : des espèces méridionales comme le chêne pubescent ont été intégrées au cortège des espèces déjà présentes "pour améliorer la robustesse de la forêt et garantir la pérennité du couvert forestier".

500 arbres en ville

Depuis septembre 2020, la ville de Besançon a planté 500 arbres en ville (85% dans les parcs, 15% le long des rues), dans l'espace public pour lutter contre les ilots de chaleur urbains. "Nous recherchons tous les emplacements pouvant faire l'objet de plantations (trottoirs, parking, places) et repérons le patrimoine arboré public et privé existant pour le protéger et l'intégrer aux aménagements", explique Anne Vignot.

La ville de Besançon porte également une vigilance accrue à la diversité des espèces, "car favoriser la biodiversité réduit la vulnérabilité vis-à-vis des maladies (scolytes par exemple)", indique la maire.

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