Composer le 17 en cas d’alerte : un geste citoyen ?

Lors de la présentation du bilan de la délinquance en 2012 dans le département, les services de sécurité, de police et de gendarmerie ont rappelé l’utilité de composer le n°17 en cas d’urgence.

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Présenté comme "un acte de civisme", l'appel au centre opérationnel de secours de la police ou de la gendarmerie peut également être perçu comme de la délation. Or, il s'agit avant tout de faire part d'un événement suspect, comme des allées et venues répétées de véhicules devant la maison de son voisin alors qu'il est absent, ou la présence de rodeurs...

Pour les services de sécurité, c'est tout simplement de la prévention. "Nous avons besoin d'avoir des alertes le plus en amont possible", expliquait Alain Saffar, procureur de la république aupès du Tribunal de grande instance (TGI) de Besançon.

Alerter pour mieux prévenir

Les signalements effectués à travers le 17 pourraient ainsi être recoupés avec les éléments des forces de police ou de gendarmerie et permettre une meilleure efficacité de leurs actions, dans le cas de cambriolages notamment.

Rappelons que ceux-ci ont augmenté de 26% environ en 2012 dans le Doubs, principalement dans les habitations et les maisons secondaires. Mais aussi dans le cas de vols à main armée, également en recrudescence de près de 22%. L'adage ne dit-il pas qu'"il vaut mieux prévenir que guérir ?"

En soutien aux autres dispositifs

"Il faut que nous soyons extrêmement vigilants", avait aussi averti le préfet, Stéphane Fratacci. "Que nous nous inspirions des mesures prises pour les commerçants comme l'alerte SMS ou des autres dispositifs en place, telle que l'opération tranquilité vacances."
L'appel au 17 pourrait complèter ces dispositifs et reposerait sur l'attention des citoyens et de leur civisme. Son recours est en tout cas fortement encouragé par les forces de sécurité.

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