Confinement, cours à distance : une journée d’actions à Besançon en faveur des étudiants…

Trois actions se sont déroulées ce mardi 26 janvier 2021 sur le campus de la Bouloie à Besançon afin de dénoncer les conditions d’apprentissage des étudiants. La première s’est déroulée à l’UPFR où un peu plus d’une trentaine d’étudiants s’est retrouvée au stade de rugby vers 14h30 pour représenter symboliquement une salle de classe. Les deux autres actions (sites de UPFR et de l’UFR SJEPG) montraient des amphithéâtres vides, avec des étudiants fictifs… (voir notre vidéo)
 

© Hélène Loget ©

La FAGE (Fédération Générale des Association Étudiantes) et son réseau, dont l'association "BDE STAPS" Bisontin fait partie, se mobilisent afin de mettre en lumière les attentes du monde universitaire.

Entre décrochage scolaire, cours à distance et moral à zéro, s'en est trop pour la FAGE qui prévoit deux actions ce mardi :

Pour Fanny Sarkissian, doctorante en géographie, les deux principaux problèmes sont  "l'isolement" et la "précarité des étudiants" : "C'est vrai qu'être seule chez soi, c'est compliqué. Le contact avec les autres étudiants manque beaucoup. Ce qui me touche aussi c'est la précarité. Autour de moi, je vois des étudiants qui n'ont même pas assez d'argent pour payer leurs loyers et je ne pale même pas de se nourrir décemment".

En troisième année de management du sport, Leila Alem est venue sur le terrain pour "que les conditions d'apprentissage changent" : "Il faut que cela évolue pour que l'on se sente mieux dans nos formations et notre vie universitaire. Le manque de lien avec les professeurs est compliqué, car nous sommes en distanciel depuis presque un an. Notre apprentissage est clairement impacté".

Quelles sont les revendications ? "Nous demandons un retour en présentiel corrélé à un protocole sanitaire strict, la réouverture des services de restauration du CROUS en vente à emporter ainsi que l’ouverture de tiers lieux permettant une restauration des étudiant.e.s  dans un environnement sécurisé. Parallèlement, un investissement majeur tant financier qu'humain dans les services de santé universitaires ainsi que dans les filières en difficulté est indispensable", indique Romain Hassold, président du Bureau Des Étudiants des STAPS Bisontins.

Quitter la version mobile