"Il faut remonter au coup de chaud d'octobre 1985 pour avoir de telles températures", a détaillé Etienne Kapikian, prévisionniste à Météo France.
Le record absolu a été atteint mercredi à Saint-Girons dans l'Ariège, avec 33,3 degrés, mais Colmar (30,7 degrés), Châteauroux (30,3 degrés), Besançon (30,1 degrés) et Clermont-Ferrand (29,7 degrés) ont également connu des chaleurs estivales.
"Ces trois derniers jours, on bat chaque jour des records", constate le prévisionniste, citant Toulouse et ses 30,4 degrés mardi, inégalés depuis 24 ans. Ce petit "coup de chaud" date de fin septembre. Ainsi le 27, il faisait déjà 28 degrés à Agen et 24 degrés à Paris. Septembre a été dans l'ensemble très doux, "surtout l'après-midi, sans que cela soit exceptionnel", remarque M. Kapikian.
"On a eu en septembre un degré de plus que la moyenne, et facilement 2 à 3 degrés de plus à partir de fin septembre-début octobre", note-t-il. "Mais attention, cela ne veut pas dire que la douceur va durer", ajoute-t-il aussitôt: le début de la semaine prochaine devrait voir un réel rafraîchissement, avec un vent du nord ouest".
Et de rappeler qu'en 1985, le "coup de chaud" d'octobre avait été suivi de gelées matinales à la fin du même mois, avec -5 degrés en Ile-de-France.