Comment ont évolué les petites villes de Franche-Comté depuis 1990 ?

L’INSEE a publié ce jeudi 26 avril 2018 une étude sur les petites villes de Franche-Comté. Basée sur des données récupérées de 1990 à 2014, cette étude montre l’évolution du nombre d’habitants et du nombre d’emplois par « petites villes » de la région (des communes de 5000 à 20 000 habitants). Les résultats de l’institut se devinent : les petites villes proches des grandes se sont généralement développées, comme Pouilley-les-Vignes, tandis que les plus lointaines des zones urbaines ont plutôt perdu des habitants, à l’instar de Saint-Claude. Il existe cependant quelques exceptions…

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Les villes situées près de grands pôles comme Dijon, Besançon, Belfort ou Montbéliard ont généralement gagné des habitants. Elles ont aussi connu de nombreuses créations d'emplois puisque d'abords plutôt agricoles, elles se seront développées dans les autres secteurs. C'est le cas de : 

Dans une moindre mesure, c'est aussi le cas de

Plus d'habitants mais moins d'emplois

Cependant, certaines de ces villes en zones urbaines sont devenues résidentielles. Elles ont alors gagné des habitants, mais au détriment de l'activité économique, et ont en conséquence perdu des emplois. Ce phénomène aura été observé dans la ville de Tavaux, dans le Jura, et dans plusieurs villes de Bourgogne.

Les grands perdants

Enfin, les villes situées trop loin des pôles urbains ont perdu à la fois des habitants et des emplois : c'est le cas de

et dans une moindre mesure de Pont-de-Roide.

Gray et Luxeuil-les-Bains s'en sortent un peu mieux : elles ont perdu des habitants mais ont stabilisé leurs emplois. grâce à une proximité avec d'autres petites communes qui maintient leur activité économique.

Plus d'informations sont à retrouver sur insee.fr.

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