Délinquance dans le Doubs : +3.71 % en 2010

Les principaux acteurs liés à la lutte contre la délinquance étaient réunis autour du Préfet ce lundi matin pour parler «chiffres». En 2010, 22 730 crimes et délits ont été enregistrés dans le département. Avec plus de 400 faits supplémentaires, les «escroqueries et infractions économiques et financières» (+13 %), notamment via Internet, tirent les statistiques vers le haut. La délinquance dite de proximité a diminué de 1.8 %. L’utilisation de la vidéosurveillance est un des axes privilégiés pour 2011.

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En préambule Christian Decharrière a replacé ces chiffres dans leur contexte « Dans le Doubs, la délinquance dans son ensemble est en baisse de 20 % depuis 2002. Dans le même laps de temps, la  de proximité qui touche directement la population (ndr vols avec violences, incendies, vols à la tire, cambriolage, etc.) a diminuée de près de 39 %. »

Le Préfet s’est également réjoui du taux d’élucidation de 45 % grâce au travail de l’ensemble des forces de police en zone de Police (zones urbaines) et en zone de gendarmerie (secteur rural). Pour Alain Saffar, le procureur de République, « il est important de maintenir des taux d’élucidation élevés. Souvent, quand nous classons une affaire sans suite, ce n’est pas par déni du délit, mais par manque d’éléments et de preuves pour retrouver les auteurs de l’infraction ».  

8 430 faits de délinquance en zone de police à Besançon en 2010

En regardant de plus près les chiffres officiels, on constate une faible évolution globale des faits sauf pour les « escroqueries et infractions financières » qui affichent + 13 % (3 740 faits constatés contre 3308 en 2009) et les atteintes aux personnes : +4.3 % (2 870 faits en 2010 contre 2 751 en 2009). Mais, comme au niveau national, ce sont les atteintes aux biens qui représentent plus de 46 % des actes de délinquance.

La délinquance dans le Doubs en zone de Police

Ville

2010

2009

Besançon

8 430

7 757

Montbéliard

4 779

5 110

Pontarlier

968

971

 

La vidéo surveillance comme solution ?

Si pour les escroqueries financières, il est recommandé aux internautes d’être vigilant auprès de certains sites marchands, le développement de la vidéoprotection est pour Noëlle Deraime, la directrice départementale de la sécurité publique du Doubs, un « excellent outil devenu indispensable dans la lutte contre les atteintes aux biens. Nous avons eu pou exemple l’auteur d’une vingtaine de vols à la roulotte suivi d’une trentaine d’autres qui a pu être plus rapidement appréhendé grâce aux caméras de vidéosurveillance du parking de la zone commerciale Châteaufarine ». L’État poursuivra donc la sensibilisation des élus en faveur de l’implantation de la vidéoprotection grâce notamment au Fonds Interministériel de prévention de la délinquance qui dispose d’une enveloppe nationale de 34.5 millions d’euros pour l’année 2011. 

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