Des hôtels à insectes installés à l’école Saint-Jean et au collège Notre Dame à Besançon

Grâce au soutien apporté par Luth Association, présidée par Dr Boris Clément  et le département du Doubs en partenariat avec l’Institut Notre Dame Saint Jean, la LPO, ligue de protection des oiseaux, a installé deux hôtels à insectes depuis le 5 février 2019 à l’école primaire Saint-Jean et au collège Notre-Dame.

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Ces hôtels à insectes sont construits "avec du bois local, sans traitement" de la société Jardinage entomologique, spécialiste des insectes, précise Quentin Le Tallec, chargé de l’éducation à l’environnement et de la nature de proximité à la LPO.

Quels rôles ont-elles ?

"Elle permet aux élèves d'observer deux ou trois espèces pollinisatrices. C'est aussi symbolique pour faire comprendre que si le gite est là (soit l'hôtel à insectes), il faut aussi que le couvert soit correct (soit l'environnement alentour)", explique le membre LPO qui précise que les espaces verts sont d'une grande importance. "Pour cela, nous avons laissé une partie de parcelle non tondue pour que la flore se diversifie".

Une sensibilisation des élèves

"L'intérêt de cette action est de sensibiliser les élèves à la biodiversité existante en ville et au rôle des insectes dans les processus de pollinisation mis à mal par les problèmes de pollutions et de chute de la biomasse", explique Luth Association.

Une étude conduite par la LPO et les enfants permettra de recenser, référencer et d'étudier les divers insectes qui viendront loger dans ces abris afin de déterminer leur prévalence, leur type et leur densité dans un environnement urbain désormais non soumis aux pesticides, mais en revanche exposé à la pollution atmosphérique ( particules fines des véhicules, chauffage, ozone...) et aux perturbations climatiques.

Des sorties pédagogiques seront effectuées tout au long de l'année pour observer l'évolution des hôtels à insectes. Cette étude permettra de "recenser, référencer et d'étudier les divers insectes qui viendront loger dans ces abris afin de déterminer leur prévalence, leur type et leur densité dans un environnement urbain désormais non soumis aux pesticides, mais en revanche exposé à la pollution atmosphérique", conclut Luth Association.

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