Des Jeunes radicaux de gauche du Doubs alertent sur une loi liberticide en Hongrie et lancent un appel à la mobilisation

Le référent des Jeunes radicaux de gauche du Doubs, section jeunesse du Parti radical de gauche, interpelle les autorités françaises et européennes sur une nouvelle législation hongroise jugée attentatoire aux libertés fondamentales. Dans une déclaration transmise à notre rédaction ce mardi 20 mai, il relaie une pétition dénonçant un projet de loi récemment déposé au parlement hongrois.

Selon le texte de la pétition, "un député hongrois du camp du premier ministre a déposé une proposition de loi de réglementation des médias calquée sur les lois de propagande russe". Cette initiative s'inscrirait, selon ses auteurs, dans une série de mesures liberticides orchestrées par le gouvernement dirigé par Viktor Orbán. Le document accuse directement le chef de l’exécutif hongrois, qualifié d’"autocrate", de s’attaquer "encore une fois [...] aux droits fondamentaux du peuple hongrois”.

Les Jeunes radicaux de gauche considèrent que cette loi marque un pas supplémentaire vers une dérive autoritaire : "Il est inacceptable qu'un pays membre de l'Union Européenne mette ainsi en place une 'démocratie' illibérale toujours plus proche de la dictature."

Pour exercer une "pression diplomatique sur le gouvernement hongrois"

Face à cette situation, la pétition appelle à une réaction coordonnée des démocraties européennes. Ses signataires réclament notamment du gouvernement français qu’il exerce une "pression diplomatique sur le gouvernement hongrois", et qu’il n’exclue pas de "faire suivre si nécessaire de sanctions". 

Par ailleurs, ils demandent à la France de "saisir la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour y dénoncer le gouvernement hongrois et ses méthodes”. Le texte appelle également l’ensemble des partis politiques français et européens à "dénoncer et agir face aux mesures liberticides du gouvernement hongrois".

Enfin, la pétition exige du gouvernement de Viktor Orbán "le retrait de cette loi, de toutes les autres lois liberticides qui menacent le droit de tous les magyars ainsi que la transparence totale de la vie politique et médiatique".

Aucune réaction officielle n’a pour l’instant été communiquée par les autorités françaises ni par les institutions européennes. Le gouvernement hongrois n’a pas non plus répondu à ces accusations.

Cet appel s’inscrit dans un contexte de tensions récurrentes entre Budapest et plusieurs capitales européennes, autour notamment de l’État de droit, de la liberté de la presse et de l’indépendance judiciaire.

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