Dijon met fin au service des “correspondants de nuit” dans les cités HLM

Le service de médiation sociale des "correspondants de nuit", chargés de veiller sur les cités HLM, va prendre fin d'ici au 1er avril dans l'agglomération dijonnaise, le Grand Dijon n'ayant pas renouvelé son appel d'offres.

Les correspondants de nuit interviennent quand les services HLM sont fermés dans les quartiers dits sensibles pour régler un large éventail de problèmes sociaux (disputes, voisinage...). "Un arrêt progressif interviendra pour un arrêt définitif le 1er avril 2013", a indiqué le Grand Dijon. 

L'agglomération justifie le non-renouvellement de son appel d'offres par une "évolution des besoins sur les territoires" et des "contraintes budgétaires avec les évolutions des dotations et des aides pour les bailleurs et les collectivités". 

Le dispositif, mis en place en 2004, était financé par l'agglomération, les communes concernées (Chenôve, Dijon, Longvic, Quetigny et Talant) et les bailleurs sociaux. Le Conseil général de Côte-d'Or s'est retiré en 2010 du financement.

"Plus de 40 villes en France, de Paris à La Rochelle en passant par Roubaix" ont adopté le système des correspondants de nuit depuis 1993, a déclaré Jean-Yves Gérard, ancien adjoint au maire de Rennes et président du "Réseau des villes correspondants de nuit".   "Il n'y a pas de perte de vitesse, d'autres services sont en projet, a-t-il ajouté. Mais ce qui s'est passé à Dijon montre qu'il faut qu'on franchisse le cap de la maturité".

(source : AFP)

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