Eau, énergie, services…: des fédérations CGT appellent à la grève le 3 novembre

Plusieurs fédérations CGT (énergie, transports, construction, métallurgie, services publics) appellent leurs salariés à la grève et à la mobilisation le mardi 3 novembre 2020  pour défendre leurs emplois, ainsi que les services publics de l’eau, de l’énergie, des services énergétiques et du traitement des déchets.

© Alexane Alfaro

"Les grandes manœuvres sont lancées dans les Groupes du CAC 40 afin d’accroître le profit des actionnaires et du monde de la finance. C’est le cas avec la vente des 29,9% d’Engie dans Suez à Veolia ou le plan de casse d’Engie porté par Jean-Pierre Clamadieu (président d’Engie)", dénoncent les cinq fédérations CGT (FNME, FNSCBA, Service public, métallurgie et transport) dans un communiqué.

"Tous les salariés du service public ou des secteurs privés seront malheureusement impactés?! Les statuts professionnels sont menacés et tous les usagers de l’eau, de l’énergie, des services énergétiques, du traitement des déchets seront impactés par les dégradations des activités", ajoutent-elles en appelant à cette journée de grève et de mobilisation "face à toutes ces attaques".

Rassemblements en région

À Paris un rassemblement est prévu devant le siège d’Engie, suivi d’une manifestation dans le quartier de la Défense où se trouvent également les sièges de Suez, EDF, RTE, Enedis et GrdF. D’autres rassemblements sont prévus en région a précisé Yohan Thiébaux, coordinateur CGT d’Engie.

"Le virage stratégique annoncé par le président du conseil d’administration, avec l’accord du gouvernement (…) fait peser un risque de démantèlement important sur le groupe : vente de l’eau et de la propreté (Suez); vente de deux tiers de Solutions dès le début 2021 soit environ 71 000 salariés; séparation de la production électrique thermique (Electrabel et ses filiales y compris en France)", dénonce la CGT d’Engie dans un autre communiqué.

"Pendant plus d’un mois, nous avons vu les salariés de Suez se débattre pour sauver leur entreprise (…). Depuis plusieurs jours, nous voyons les prises de position de certains groupes comme Bouygues, Spie, Total… désireux d’acheter nos activités en triant celles qui les intéressent et les autres", poursuit le syndicat, en appelant, elle aussi, à la mobilisation le 3 novembre.

(Avec AFP)

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