Ecole d’Arènes: enfin la vérité sur les fameux questionnaires…

Le CLAE (étude payante des francas) avait été imposé à la rentrée 2009 aux seuls élèves de l’école d’Arènes, au motif (très contesté), qu’après plusieurs mois d’expérimentation, il avait été plébiscité par les parents d’élèves… En fait, il n’étaient que 7 sur 46 !

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Le questionnaire envoyé par la Ville proposait trois options : le retour à l'étude municipale gratuite, le maintient du CLAE, ou un système mixte associant étude gratuite avec CLAE en option.

Le collectif des Parents d'Arènes Pour l'Etude Gratuite se souvient très bien avoir vu au moins la moitié des questionnaires remplis avant de les renvoyer à la mairie, et aucun ne demandait le retour au système CLAE payant.

Les différents courriers et déclarations des services et des élus parlent pourtant sans complexe d'une large majorité de voix en faveur de la reconduction du CLAE existant. La colère des parents monte, ils accusent la mairie d'avoir falsifié les résultats des questionnaires.

«Parler de falsification, c'est mettre en cause directement le fonctionnement des services de la mairie, et à travers eux, les hommes et les femmes qui y travaillent. Je m'étonne qu'on puisse imaginer cela de leur part, je ne peux pas laisser passer. Ces questionnaires, je les tiens à la disposition de ces parents », explique alors  M. Ayache (L'Est Républicain du 11 février).
 
A sa demande, un rendez-vous est organisé le mercredi 17 février entre une délégation de parents du PAPEG, Mme Forel et M. Ayache. M. Ayache précise en préambule que la Ville de Besançon se réserve le droit d'attaquer les parents d'élèves pour diffamation suite aux scandaleuses déclarations faites dans la presse.

Puis, il donne aux parents une copie des questionnaires incriminés. Les comptes sont faits en présence de chaque partie : seuls 7 questionnaires sur 46 demandaient la reconduction du Clae...

Devant l'évidence, M. Ayache reconnait l'erreur, mais la minimise. Alors, quid du "fonctionnement des services de la mairie" ? Comment un système contesté de façon aussi évidente dans une consultation a-t-il pu être imposé, sous prétexte d'avoir été plébiscité par eux, aux parents d'élèves ? Une telle "erreur" est-elle vraiment possible ?

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