"Cette grève concerne tous les personnels de l'Éducation nationale qui souhaiteraient démontrer leur opposition à la réouverture prématurée des écoles et des établissements scolaires", est-il précisé dans le courrier de la CGT.
Elle considère que cette réouverture des classes après le 11 mai, date du déconfinement, "doit être reportée au moment où le consensus scientifique et la généralisation des mesures de protection et de test permettront aux personnels d'exercer leurs missions tout en étant pleinement assurés de leur sécurité et de leur santé physique comme morale tout comme le prévoit l'article 23 de la loi 83-634 du 13 juillet portant droits et obligations des fonctionnaires."
La CGT Educ'action ajoute que "nous serons particulièrement vigilants à contrer les injonctions martiales ou menaces de sanctions que pourraient subir les personnels qui feraient légitimement usage de leurs droits de retrait ou de grève au regard des graves carences qu'ils constateraient en matière de mesures sécurisantes telles que pénurie de masques performants, mesures barrières inapplicables, locaux inadaptés, absence de dépistage…"