Education nationale : le SNES-FSU dénonce le mode comptage des grévistes

«Le mode de comptabilisation des grévistes par les rectorats minore scandaleusement les taux de grévistes», estime le SNES-FSU qui souligne que «les rectorats ne prennent en compte que les grévistes constatés à 8h». Le syndicat considère que le taux de grévistes annoncé mardi par le rectorat de Besançon, à savoir 11,89% pour la Franche-Comté, était largement minoré.

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«Tout collègue prenant son service plus tard dans la journée, à 9h, à 10h à 14h, est alors d'office considéré comme non-gréviste, qu'il se présente ultérieurement à son poste ou non.

Ce nombre de grévistes est ensuite rapporté à l'ensemble des personnels, qu'ils soient en exercice ou non, qu'ils soient appelés à faire grève ou non.

Par exemple, les chefs d'établissements sont comptés d'office comme personnels non-grévistes. Les personnels en maladie, en congé sont comptés comme non-grévistes alors qu'ils ne sont pas attendus dans les établissements le jour de la grève.

Quant à un agent exerçant son service à mi-temps, il est comptabilisé comme un demi-gréviste !

Avec cette méthode de comptabilité, le ministère réduit au moins de moitié les taux de grévistes annoncés à la presse le jour de la grève. Il va de soi par contre que les retraits de salaire seront ensuite effectués à partir d'un décompte effectif des grévistes, ce taux n'étant ensuite pas médiatisé dans l'après-coup de la grève », écrit le SNES-FSU.

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