“Fait maison”, “non fait maison” : les nouvelles mentions obligatoires des restaurateurs

Après l’avoir retirée en première lecture, le Sénat a rétabli, mardi 28 janvier 2014, la mention obligatoire « fait maison » ou « non fait maison » sur les menus des restaurants à l’occasion de l’étude en deuxième lecture du projet de loi sur la consommation. Martial Bourquin, sénateur PS du Doubs se réjouit de cette adoption.

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177 sénateurs, soit l'ensemble de la gauche, ont voté pour cette disposition, tandis que 170, à droite, s'y sont opposés.

"Cette disposition constitue un progrès indéniable au service de la transparence dans les assiettes mais aussi de la qualité gustative et nutritionnelle des plats servis dans les restaurants", ont souligné Martial Bourquin (PS) et Alain Fauconnier (PS), les rapporteurs du projet de loi.

"Aujourd'hui les restaurateurs qui souhaitent valoriser leur démarche peuvent le faire » avec cette mention, a souligné Joël Labbé (écologiste), auteur de l'amendement instituant cette disposition. « Mais cette démarche volontariste ne garantit pas les attendus d'une telle mention », a-t-il ajouté.

« Et si on faisait confiance aux professionnels, plutôt que de leur administrer de la contrainte ? », a demandé Jean-Jacques Lasserre (UDI-UC). « Oui, il faut laisser de la liberté aux restaurateurs, mais aussi lutter contre les mentions mensongères sur les cartes », lui a répondu Gérard Le Cam (Communiste, républicain et citoyen, CRC).

Cet amendement "donne une base juridique à l'initiative de certains restaurateurs et par l'obligation faite à tous, créent un cercle vertueux tout en donnant à la DGCCRF la possibilité de mieux contrôler l'information délivrée aux consommateurs", a estimé de son côté la ministre du commerce et du tourisme, Sylvia Pinel.

(Avec AFP)

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