Dans le Doubs, 70% des galettes vendues sont… des comtoises !

À l’occasion de la traditionnelle galette à la préfecture du Doubs avec une vingtaine d’artisans boulangers adhérents à l’Union patronale des artisans boulangers du Doubs mardi 9 janvier 2018, le préfet Raphaël Bartolt a évoqué le succès grandissant de la galette comtoise face à la frangipane… Éternelle concurrence ! Nous en avons profité pour rencontrer le nouveau président de l’Union patronale des boulangers du Doubs, Maxime Christe

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Cette année 2018, "la galette comtoise a gagné la partie avec près de 70% de consommateurs face à la frangipane" dans le Doubs, a déclaré le préfet.

Une information que confirme Maxime Christe, artisan boulanger bisontin et nouveau président de l'Union patronale des artisans boulangers du Doubs : "la galette comtoise qui était typiquement vendue à Besançon et s'exporte aujourd'hui dans le Haut-Doubs et en Haute-Saône où des boulangeries en font". Il ajoute que "c'est incroyable parce que ça fait des dizaines et des dizaines d'années que ça existe et qu'elle est vendue à 70% chez les boulangers, c'est pourtant un produit original avec la fleur d'oranger."

Ce boulanger qui d'ailleurs préfère sans hésitation la galette comtoise… "Mais j'ai aussi une passion pour la Comtoisine fabriquée avec des Griottines de Fougerolles et une crème à la pistache", précise-t-il.

"Je suis né dans un pétrin" 

Depuis novembre 2017, Maxime Christe de la Maison Christe (rue Paul Bert à Besançon) est le président de l'Union patronale des artisans boulangers du Doubs. Baigné dans le métier de la boulangerie depuis sa naissance, c'est naturellement et avec passion qu'il reprend l'affaire familiale il y a 8 ans.

Aujourd'hui, à 36 ans, il met en œuvre tout ce qu'il a appris au gré de ses différentes formations suivies à Besançon, Montbéliard ou encore Vesoul dans la pâtisserie et la boulangerie. "Je suis boulanger de naissance, on peut dire que je suis né dans un pétrin, c'est toute ma vie, c'est ma passion tous les jours", nous confie-t-il. Et d'ajouter "c'est un métier dans lequel on ne compte pas les jours, on ne compte pas les heures, c'est un métier qu'il faut faire avec passion, c'est l'amour du travail de recommencer tous les matins la même chose et de fabriquer du pain avec de l'eau et de la farine".

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