Grand Besançon : le ruisseau de la Mouillère fait l’objet d’une étude de restauration

L'avenir du ruisseau de la Mouillère, situé près de l'avenue Foch à Besançon, sera débattu ce mercredi 9 novembre par les élus de Grand Besançon Métropole en conseil communautaire. La veille, en amont, la présidente Anne Vignot et le conseiller communautaire Gilles Ory ont présenté ce projet à la presse.

Gabriel Baulieu, Anne Vignot, Gilles Ory et Jean-Marc Bousset © Charles Perrin

Vous passez peut-être régulièrement au-dessus de lui sans même le savoir. Le ruisseau de la Mouillère, qui s'étend sur 350 mètres, du quai de Strasbourg à l'avenue Foch, est en partie sous-terrain. Problème, sa présence en milieu urbain ne favorise pas la biodiversité.

"La route, à proximité, et les eaux pluviales peuvent apporter leur lot de pollution", explique Gilles Ory, maire de Bonnay et conseiller communautaire délégué à la GEMAPI, à la qualité de l'air et aux zones humides. "La réalisation d'une étude a été proposée à plusieurs bureaux afin d'établir différents scénarii" poursuit-il. L'un d'entre eux serait par exemple de "déterrer" certaines parties du cours d'eau, et de les "restaurer artificiellement" en les faisant passer ailleurs.

Atteindre "le bon état écologique"

La restauration du ruisseau de la Mouillère est inscrite au plan d'actions du contrat rivière "Vallée du Doubs et territoires associés". Cette opération est portée par le Grand Besançon Métropole, dans le cadre de sa compétence "Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI)".

Au préalable de la réalisation de travaux, il s'agit de disposer d'un diagnostic complet du cours d'eau et d'évaluer les différentes possibilités d'aménagement pour atteindre "le bon état écologique du ruisseau".

Le coût total du projet est estimé à 100.000 euros.

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