Grève à La Poste : “On ne sait pas ce qu’on va devenir”

Trois syndicats, CGT, Sud et CFDT, ont appelé à une journée grève nationale à La Poste ce jeudi 13 février. A Besançon, une quarantaine d’employés se sont rassemblés devant le parking de La Poste du côté de la rue Gambetta. « On est en colère par rapport à nos conditions de travail, de la qualité du service public, parce qu’on ne sait pas ce qu’on va devenir » explique Jean Ratel, secrétaire du syndicat CGT du Doubs et guichetier. Le rassemblement s’est dirigé place de la Mairie. Ils se sont ensuite rendus sur l’esplanade de la Mairie.

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Après les élections municipales, courant mai ou juin, la direction de La Poste communiquera ses décisions  "catastrophiques pour les emplois et pour les conditions de travail" selon Jean Ratel.

En Franche-Comté, la direction prévoit d'ici deux ans, la transformation et éventuellement la fermeture de 88 bureaux de poste sur les 250 existants. "C'est une remise en cause sans précédent du service public" indique le secrétaire de la CGT du Doubs. 300 emplois sont menacés.

Le courrier du Jura est déjà traité à Dijon depuis février dernier. Le trafic du nord-Franche-Comté est traité par Strasbourg "et avec ça on supprime des emplois et surtout on envoie des centaines de camions sur les routes avec tout ce va avec en terme de pollution, de dégradation des infrastructures et en terme de qualité de service aussi" explique Jean Ratel.

Les grévistes souhaitent également interpeller l'Etat concernant son engagement : selon le secrétaire de la CGT, "Pour l'instant, il est actionnaire de La Poste et qu'il a son mot à dire concernant l'orientation de La Poste, notamment le financement. Il se désengage de ses missions." 

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