Un mixe entre jeunesse et expérience, c’est l’idée principale qui est ressortie de cette conférence de presse. Pour envisager son année de la meilleure des manières, le club axe son effectif autour de la jeunesse.
Un collectif équilibré : mixe entre fraîcheur et ancienneté
D’abord avec des prolongations, trois jeunes joueurs du club, Nathan Delerce (19 ans, gardien), Noa Arizeux (19 ans, arrière gauche) et Clément Merczel (17 ans, ailier droit) sont tous engagés avec le club jusqu’en 2028. L’entraîneur rappelle que ces joueurs ne sont pas seulement des options pour l’équipe, ils font partie intégrante de ce groupe, au même titre que des joueurs plus âgés. L’objectif est d’apporter une réelle plus-value avec ces talents.
Également, deux jeunes joueurs vont intégrer le collectif cette année :
- Mostafa Naïm en provenance d’Egypte, il a 22 ans et évolue au poste d’arrière gauche. Le coach, Christophe Viennet, estime qu’il pourra apporter “une percussion offensive, très caractéristique du jeu égyptien”.
- Salim Mezaza un gardien algérien de 21 ans, rejoint le groupe. En provenance du Championnat espagnol dans lequel il évoluait en première division, il a aussi été sélectionné avec l’Algérie pour les derniers championnats du monde.
Pour accompagner ces jeunes et créer un équilibre dans le groupe, des joueurs plus expérimentés ont également intégrés le collectif. D’abord, des nouveaux :
- Alexandre Aguilar, au poste de pivot. Il est très expérimenté et apporte stabilité et impact que ce soit en défense comme en attaque. Il a déjà évolué pendant plusieurs saisons aux côtés de Luka Brkjlacic et Valentin Laplace.
- Florian Delacroix rejoint les rangs au poste d’arrière droit. Fort d’une grande expérience en première division, son physique et sa puissance de tir ne passent pas inaperçus. Tout comme Aguilar, il est également important en défense.
Dans les arrivées de cette année, il y aussi un retour, celui d'Antoine Gros. Formé à Besançon, il avait fait ses premiers pas en proligue à seulement 17 ans. Il avait ensuite joué avec Besançon de 2013 à 2018, totalisant 187 buts en 113 matchs. Par la suite il a rejoint Grenoble, Billère et Massy. Il a passé sa dernière saison en Bourgogne au Dijon Métropole Handball, avec lequel il a gagné un titre en proligue.
Un capitanat partagé
Cette année, c’est un pari qui est tenté par le club. Le club avancera avec deux capitaines à son bord. Les deux noms sont les suivants : Tanguy Thomas et Antoine Gros. Les rôles précis de chacun n’ont pas encore été décidés, mais ils échangent énormément entre eux depuis le début de la préparation estivale. Les deux ont précisé que certes, sur le papier ils sont capitaines, mais qu’ils espèrent que les efforts dans les vestiaires et sur le terrain viendront de tout le collectif.
Christophe Viennet indique faire confiance à ces deux joueurs, il connaît bien Tanguy Thomas et “sait ce qu’il peut apporter dans un vestiaire”. Il indique également que Antoine Gros apportera une bonne expérience, il sait gagner et l’a prouvé l’année passée avec Dijon.
Une préparation pas seulement sportive
La préparation a déjà commencé pour les joueurs du GBDH, qui se sont retrouvés dès dimanche 20 juillet. Ils sont directement rentrés dans le bain avec un stage militaire de trois jours. D’après le coach, leur préparation physique intense commencera le 25 juillet.
Plusieurs matchs amicaux sont prévus pendant le mois d’août, dont certains contre des équipes de première division.
Ces matchs seront de bons premiers défis pour les Bisontins avant la reprise des matchs officiels en septembre.
Pour rappel, la saison débutera le 2 septembre avec la réception de Limoges dans le cadre de la coupe de France. Le championnat commencera trois jours plus tard avec un long déplacement à Cherbourg. Le calendrier complet est disponible ici.
Cependant, le coach et les capitaines ont précisé que cette préparation n’était pas seulement sportive. Une impression de manque de fondation de l’équipe se serait faite ressentir l’année passée. C’est pourquoi des efforts seront déployés pour créer une forte cohésion dans l’équipe. C’est un état d’esprit de combattant qui est recherché pendant l’été, la création d’un groupe soudé qui sauront le montrer sur le terrain.
Les objectifs sportifs et structurels du GBDH
Aucun objectif de résultat n’est ressorti de cet échange. En revanche, à l’image de la période de préparation, les capitaines et les coachs veulent faire du GBDH un club avec des valeurs et une “réelle culture de la gagne”. L’entraîneur a déploré un manque d’investissement et d’envie lors des matchs à l’extérieur, notamment l’année passée.
Un des capitaines, Tanguy Thomas, a insisté sur “l’esprit de combativité” qu’il voulait restaurer dans le vestiaire. Les joueurs et les coachs semblaient déterminés à faire marcher toutes les instances du club dans la même direction, que ce soit sportivement ou structurellement. En effet, le coach l’a bien indiqué, si le GBDH veut grandir “la structure et le sportif doivent être en adéquation”.
Avec cette mise au centre de la jeunesse et la recherche d’un groupe soudé, la question d’un projet sur le long terme a été évoquée. Christophe Viennet a indiqué que dans ce milieu, des visions lointaines étaient peu fiables, il a précisé que “ce qui fait foi, ce sont les contrats, ça ne dépend pas que de nous”.
Cette parenthèse sur les objectifs s’est terminée sur une phrase marquante de l’entraîneur : “on ne peut pas se satisfaire d’être en proligue”. Une déclaration qui indique une certaine direction pour l’avenir du club.
La gestion et les défis
Cette conférence a également permis de parler de la gestion du club, ainsi que des nombreux défis auxquels il est confronté.
Mickael Cordier, manager général du GBDH, a indiqué que le club était en “progression constance dans l’extra sportif”. Il estime que le club est “bien géré”. Il y a encore quelques années, les revenus du club venaient à 70% des collectivités, et seulement 30% étaient des ressources internes. Il se félicite d’avoir aujourd’hui renversé ces chiffres. En 2025, les ressources du GBDH viennent à 70% des revenus internes, contre 30% des collectivités.
Il précise que le GBDH compte désormais 26 employés, un chiffre dont il aurait préféré "rigoler" il y a plusieurs années.