Hausse de la fiscalité : le Grand Besançon s’explique

Dans un communiqué, l’Agglomération précise qu’elle aura un manque à gagner estimé à 12 millions d’euros d’ici 2017 et 42 millions d’euros d’ici 2020, suite aux réductions massives des dotations de l’Etat. Dans ce contexte difficile, elle rappelle que la hausse de la cotisation foncière des entreprises (CFE) reste « limitée », passant d’un taux de 25,69% en 2014 à 25,76 %, quand la plupart des autres agglomérations appliquent 27,10%.

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Insisitant enfin sur le fait que son budget 2015 est "un budget de responsabilité", l'Agglomération dit vouloir amortir le choc de la baisse des dotations, tout en maintenant la qualité du service public et "ses capacités futures d'intervention." Elle prévoit au passage une baisse de ses investissements, passant de 19,8 millions d'euros en 2015 à 15 millions d'euros en moyenne sur les années suivantes.

De un à quatre euros d'augmentation moyenne pour les contribuables

Le Grand Besançon indique par ailleurs que la hausse des autres taxes se fera de façon programmée sur 4 ans, de 2015 à 2019, "partagée entre la taxe d'habitation à hauteur de 20% de l'effort demandé et le foncier bâti à hauteur de 80%". Ce qui représentera selon elle une pression fiscale supplémentaire de quatre euros par an en moyenne pour un contribuable propriétaire et occupant, et d'un euros par an pour un locataire. Elle ferait ainsi appel de façon raisonnable au levier fiscal.

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