Incidents dans des lycées de Seine-Saint-Denis : Anne Genevard (LR) réclame de la fermeté

Suite aux incidents qui se sont produits dans trois lycées de Seine-Saint-Denis, principalement dans le lycée Suger, la députée du Doubs et secrétaire générale adjointe et déléguée à l’éducation des Républicains s’inquiète de la gradation « très préoccupante » de la violence contre les établissements scolaires. Annie Genevard et réclame de la fermeté pour répondre à ces actes. « L‘abaissement de la majorité pénale préconisée par François Fillon permettra une réponse proportionnée à l’extrême gravité des faits » déclare-t-elle dans un communiqué. »Il est urgent de faire revenir l’état de droit dans nos lycées« .

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"De très graves incidents se sont produits dans trois lycées de Seine-Saint-Denis, principalement dans le lycée Suger. Incendies, tirs de mortiers, batailles rangées avec la police, saccage des locaux… Une stratégie préméditée avec l'aide des réseaux sociaux a conduit à l'interpellation d'une cinquantaine de jeune, la plupart mineurs, dont les motivations semblent converger vers une violence sans autre objet que l'affrontement avec les forces de police et la dégradation de locaux scolaires fréquentés par les élèves eux-mêmes.

Ces incidents marquent une gradation très préoccupante de la violence contre les établissements scolaires et ceux qui y travaillent. On se souvient de l'agression dont avait été victime le proviseur d'un lycée, également situé en Seine-Saint-Denis ainsi qu’à Suger, où un surveillant avait déjà été agressé en septembre. Cette fois, la violence s'est exercée à l'intérieur de l'établissement. Cette violence, qui prend opportunément le prétexte de l'affaire Théo, est en réalité endémique et ne peut plus être l'objet des dénégations dans lesquelles la gauche s'est trop longtemps enfermée en refusant par exemple la présence de vidéo-protection aux abords et dans les établissements ou encore la présence permanente de personnels dédiés à la sécurité dans les locaux scolaires tandis que les professeurs eux-mêmes réclament des vigiles.

Les fauteurs de troubles graves, qui sont généralement bien connus des établissements par les professeurs et les personnels d'encadrement, doivent être exclus. Dans les cas les plus graves, une réponse pénale doit être apportée. De ce point de vue, l'abaissement de la majorité pénale préconisée par le candidat de la droite et du Centre, François FILLON, permettra une réponse proportionnée à l'extrême gravité des faits qui se sont produits.

Il est urgent de faire revenir l'état de droit dans nos lycées".

Annie GENEVARD

Députée du Doubs

Secrétaire générale adjointe et déléguée à l'éducation Les Républicains

(Communiqué)

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