Inquiétudes et colère des parents d’élèves : les réponses de Yves-Michel Dahoui

Les parents d’élèves de la ville de Besançon ont reçu un courrier de la part de Yves-Michel Dahoui, adjoint au maire délégué à l’Education début octobre 2014 dans lequel il est annoncé les difficultés rencontrées pour la mise en place d’ateliers dans le cadre de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires dans les écoles. Des parents d’élèves sont inquiets, en colère voire indignés. L’adjoint leur demande de la patience et reste à l’écoute de toutes les critiques et les inquiétudes. 

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"Ce sont des inquiétudes légitimes qui méritent des explications de fond", nous déclare dans un premier temps l'adjoint au maire. 

"On n'avait pas prévu une telle augmentation"

La difficulté de la Ville à mettre en place les ateliers lors du temps périscolaire viendrait principalement du nombre "inattendu" d'élèves inscrits, mais surtout du nombre d'élèves présents d'après Yves-Michel Dahoui. En effet, "nous devons prendre en compte dans un premier temps les parents d'élèves prioritaires" c'est-à-dire ceux occupant un emploi ou en formation par exemple, qui ne peuvent pas venir chercher leurs enfants à 15h45.

L'adjoint délégué à l'éducation explique qu’"avant la rentrée 2014, seulement 50% des enfants inscrits au périscolaire le fréquentaient. Aujourd'hui, 80% des enfants inscrits restent à l'école. On n'avait pas prévu une telle augmentation".

"Les critiques que nous recevons nous permettent d'avancer"

Il faut donc plus de temps que prévu à la Ville pour organiser les ateliers qui se dérouleront pendant le temps périscolaire et faire en sorte que chaque école de Besançon bénéficie d'un service adapté, ce qui n'est pas simple et long à mettre en place" précise Yves-Michel Dahoui. C'est pourquoi il demande aux parents d'élèves "de la patience" et précise que "les critiques que nous recevons nous permettent d'avancer". 

"C'est une phase d'écoute et de diagnostique pour le comité de suivi composé de la Ville de Besançon, de l'inspection académique et de représentants de parents d'élèves, ainsi que Conseil d'école" ajoute l'adjoint au maire. 

"Mon souci est de faire remonter nos expériences à Najat Vallaud-Belkacem"

Par ailleurs, il affirme que "cette réforme se déroulera avec les promesses que nous tiendrons, mais dans la progressivité".

Enfin, "Mon souci est de faire remonter nos expériences à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale et elle doit écouter les remontées qui lui sont transmises".

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