L’Université de Franche-Comté en chiffres

Quelles sont les formations les plus suivies ? Les diplômés trouvent-ils un emploi ? Combien y a t-il de boursiers ou d’étudiants étrangers ? Nous vous proposons ici un tour d’horizon du paysage universitaire franc-comtois. A noter qu’à Besançon, la filière Sport (Staps)  est en plein boom. 

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Ils étaient 22 358 étudiants en 2014-2015 et ils devraient être encore plus nombreux en cette rentrée selon les prévisions. "Tous les étudiants qui ont demandé à être inscrits, ont été inscrits", a rappelé le président de l’Université, Jacques Bahi, en se félicitant de cette démarche relativement unique dans l’hexagone.

Un boom de la filière "sport"

Les Francs-comtois n’ont donc pas eu à souffrir d’une réduction des capacités d’accueil. Revers de la médaille, cela a pu engendrer parfois des coûts supplémentaires pour l’Université comme autour de la filière "Sports"  qui a gagné une centaine d’étudiant l’an passé. Ils étaient 600 inscrits en première année l’an passé ; or, aucun amphi n’a cette capacité d’accueil sur le campus de la Bouloie, ce qui a amené à un dédoublement des cours.

"Il faudra trouver de nouvelles solutions du côté humain et logistique pour la prochaine rentrée", a reconnu Jacques Bahi. Mais c’est la preuve que ses formations séduisent… Cela fait d’ailleurs sept ans que les effectifs sont en progression constante. Sur la dernière rentrée 2014-2015, la croissance de plus de 2,4% (avec 531 inscrits supplémentaires) était même supérieure à la moyenne nationale.

La moitié des étudiants en sciences ou santé

Dans le détail, l’ensemble des cursus enregistre une progression des effectifs (exception faite du DUT : 2,31%) : +4,80% en Licence, +7 ,98% en Master, +41,85% en Doctorat (à relativiser puisqu’en valeur absolue cela fait 67 étudiants de plus, contre près de 500 en Licence par exemple).

Autre constat : 57% sont des femmes. 22% sont des étudiants salariés et 33% des boursiers. Sur la répartition par domaine de formation, "sans surprise, près de 50% de nos étudiants suivent un cursus en sciences ou en santé", constate Jacques Bahi. Viennent ensuite le droit, économie et gestion avec près de 18% des effectifs, puis les arts, lettres et langues : 13,1%, les sciences humaines et sociales : 12,5% et le sport : 4,1%.

L’alternance séduit aussi avec 399 apprentis inscrits en 2014-2015, dans une trentaine de formations. L’UFC regroupait également 2.518 étudiants internationaux (et 3.500 stagiaires au CLA) représentant 150 nationalités.

Un taux d’insertion professionnelle de 91%

Du côté de l’insertion professionnelle, les indicateurs sont au vert. Le taux d’insertion général est de 91%, 1 point de plus par rapport à la moyenne nationale. Seul bémol, la répartition diffère selon le niveau d’emploi : moins de cadres à l’UFC (60% contre 64% de taux d’insertion au national) mais plus de professions intermédiaires cependant (32% contre 23% au national).

Les diplômés de l’UFC seraient aussi plus mobiles qu’en moyenne française : 51% d’entre eux travaillent hors de la Franche-Comté (contre 45%).

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