La CGT s’inquiète des conditions de la fusion entre la Franche-Comté et la Bourgogne

La CGT s’inquiète des conditions de la fusion et des conséquences pour les agents, mais aussi pour le risque de détérioration de la qualité du service public rendu. Les syndicats se sont réunis une nouvelle fois le 1er juillet.

©

De nombreux sujets sont en discussion avec les services de ressources humaines des deux conseils régionaux, avec des groupes de travail sur différents points, mais nous regrettons lors des premières réunions l’absence des élus. 

Conditions de transfert des agents : 

La CGT va porter ses exigences pour "une harmonisation par le haut, en particulier des régimes indemnitaires, en prenant comme référence le régime applicable en Franche Comté actuellement." 

La CGT demande "l’inscription d’une ligne budgétaire spéciale dans le prochain budget du Conseil Régional afin d’assurer le financement. Pour rappel, une mise à niveau de tous les agents, ne représente que 0,07 % du budget de la future région Bourgogne Franche Comté, soit un peu moins de 300 000 euros."

Concernant le temps de travail, la CGT revendique "l’application des dispositions actuelles en Franche Comté pour l’ensemble des agents." 

"Ces exigences sont un socle minimum sur lequel la CGT va engager les négociations, dès le 10 juillet, à l’occasion d’une première réunion avec les deux vice-présidents des conseils régionaux" indique le syndicat. 

Pour la CGT, la fusion, "est une réduction des budgets, d’autant plus si le gouvernement continue, comme c’est le cas, l’austérité budgétaire pour les collectivités territoriales." 

"La future grande région sera une des premiers employeurs de Bourgogne Franche Comté avec plus de 4000 agents. La CGT défendra tous les agents, des deux régions, de tous les lycées, et des sièges des Régions. Ni les usagers, ni les agents ne doivent faire les frais de cette fusion imposée."

(Communiqué)

Quitter la version mobile