La droite haute-saônoise veut rétablir les 90 km/h sur l’ensemble du département

Des élus Les Républicains en Haute-Saône, qui se sont toujours dits contre l’abaissement de la vitesse maximale de 90 à 80 km/h, reviennent sur cette question pour faire pression sur le président du Département de la Haute-Saône dans une tribune du 14 mars 2021, à quelques mois des élections cantonales…

Alain Joyandet © DR

Depuis le 1er juillet 2018, le gouvernement a décidé d'abaisser la vitesse maximale autorisée sur les routes limitées à 90 km/h "à double sens et dans séparateur central". Une décision qui a fait polémique chez des automobilistes, motards et autres élus et gilets jaunes.

En Haute-Saône, une expérimentation avait été menée entre juillet 2015 et juin 2017 pour savoir si l'abaissement à 80 km/h était possible. Les élus de la droite haute-saônoise expliquent que "ses résultats furent si concluants que le gouvernement d'Édouard Philippe décida de l'enterrer plutôt que de l'utiliser pour justifier sa décision".

Yves Krattinger poussé à accélérer

Dans une tribune diffusée le 14 mars, Alain Joyandet et Olivier Rietmann, sénateurs de la Haute-Saône et les conseillers départementaux de droite en Haute-Saône appellent le président du département, Yves Krattinger (divers gauche), à rétablir le 90 km/h "dans les meilleurs délais" à l’exception des portions dangereuses ou accidentogènes. Selon les élus de la droite, "les arguments qu'il a jusqu'à présent avancés pour ne pas y procéder ne tiennent pas la route" et se demandent "comment expliquer que l’on puisse être verbalisé à 85 kms/h sur une route départementale en Haute-Saône et être autorisé à rouler à 90 kms/h sur la même route en Côte-d’Or ?"

Et d'ajouter : "à défaut, les élections cantonales de juin prochain seront un référendum sur le rétablissement du 90 km/h en Haute-Saône : Les Haut-Saônois qui souhaiteront que le département accélère enfin sur cette option devront voter massivement pour les candidats de droite, car ils sont les seuls à la proposer sans aucune ambigüité."

Quitter la version mobile