La permanence d’Allenbach vandalisée une deuxième fois, il demande à la Ville de Besançon de nettoyer

Après un premier acte de vandalisme survenu début février 2023 sur la porte du local, c’est cette fois toute la vitrine de la permanence du mouvement Franche-Comté (MFC) qui a été taguée de peinture rouge lors de la manifestation contre les retraites samedi 11 février. Le président du MCF estime que c’est à la Ville de Besançon de procéder au nettoyage.

© Jean-Philippe Allenbach

Comme nous l’avions évoqué dans un précédant article, le président du Mouvement Franche-Comté Jean-Philippe Allenbach avait indiqué que seule la porte consacrée à dénoncer le wokisme avait été bombée. Mais cette fois, c’est bien toute la vitrine réclamant l’autonomie de la Franche-Comté qui a eu droit à son lot de peinture. 

Selon Jean-Philippe Allenbach, les dégradations ont eu lieu "à l’occasion de la manifestation" contre la réforme des retraites le samedi 11 février. Le président du mouvement y voit dans cet acte "une nouvelle illustration de ce véritable totalitarisme intellectuel « écolo-socialo-wokiste » qui aujourd’hui sévit et qui, notamment, vise à faire taire toute voix discordante". 

Estimant que "le MFC n’a pas de temps à perdre à réparer des dégâts causés par d’autres", Jean-Philippe Allenbach attend de la mairie "qu’elle procède au plus vite au nettoyage de la vitrine". Il soutient d’ailleurs que les dégradations proviennent "des manifestants et donc des sympathisants idéologiques de Mme la Maire" et rappelle que "du temps de Jean-Louis Fousseret, la municipalité effaçait elle-même les tags dans la ville".

D’ici à ce qu’il obtienne gain de cause, le MFC a décidé de "laisser sa vitrine en l’état" toute "bariolée de rouge" au coeur du "quartier historique" de la ville de Besançon.   

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