La troisième vague “n’est pas derrière nous”, la situation se dégrade en Franche-Comté

La troisième vague de l’épidémie de Covid-19 « n’est pas derrière nous » et le « pic des hospitalisations n’est pas atteint » malgré des « signaux encourageants », a rapporté mercredi  Gabriel Attal. Le porte parole du gouvernement parle d’une  « évolution qui paraît plus dégradée » dans les départements de l’Est de la région : Haute-Saône,  Doubs,  Territoire de Belfort et Jura.

© Élysée

L'Île-de-France, les Hauts-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur "sont toujours les régions qui connaissent l'incidence la plus élevée", et "la situation semble toujours se dégrader" en Auvergne-Rhône-Alpes, dans le Grand Est, et en Bourgogne Franche-Comté, a détaillé le porte-parole.

"L'évolution est même plus préoccupante encore dans certains départements" comme le Massif central et la Drôme, tandis que la Meuse, la Moselle et la Meurthe-et-Moselle "connaissent toujours une situation fragile", selon M. Attal.

En Bourgogne-Franche-Comté "l'évolution paraît plus dégradée" dans les départements de l'Est de la région, la Haute-Saône, le Doubs, le Territoire de Belfort et le Jura, mais "meilleure" dans la Nièvre.

La tendance est en revanche "relativement plus favorable" en Provence Alpes Côte-d'Azur et dans les Alpes-Maritimes, où le taux d'incidence est passé de 488 fin mars à 286 ces derniers jours, a-t-il souligné, en notant aussi une évolution "très favorable" dans l'Aube, avec une baisse de près de 40% de l'incidence.

Une évolution "un peu plus favorable" qu'à l'échelle nationale s'observe également dans l'Eure et en Seine-Maritime.

En Outre-mer, M. Attal a relevé "une amélioration de la situation dans l'océan Indien, mais une dégradation aux Antilles et en Guyane", frontalière du Brésil, où circulent de nombreux variants.

La France comptait presque 6.000 malades du Covid-19 dans les services de réanimation mardi et près de 32.000 personnes hospitalisées, avec 39.113 nouveaux cas enregistré en 24 heures.

Les autorités ont annoncé mardi la suspension des liaisons aériennes avec le Brésil, pour limiter la propagation d'un variant local, baptisé P1, réputé plus contagieux et dangereux que le variant dit anglais, dominant en France.

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