L’association de chasse de Besançon montre à des non-chasseurs le déroulement d’une battue à la forêt de Chailluz…

En ces temps pendant lesquels la chasse et les chasseurs sont montrés du doigt notamment suite au décès de plusieurs promeneurs dans certains secteurs en France, l’association de chasse de Besançon a ouvert ses portes à 18 non-chasseurs dimanche 21 octobre 2018 à la forêt de Chailluz. Objectif : « chasser les idées reçues » indique l’association.

©L'association de chasse de Besançon ©

Il était 7h45 aux Petites Baraques, dans la forêt de Chailluz, dimanche 21 octobre. La bise, un peu fraiche, n’a pas refroidi 18 citadins non-chasseurs venus découvrir la chasse dans le cadre de l’opération “Un dimanche à la chasse”. Laurent, Isabelle, Solène, Kévin, Hubert, Olivier et son fils Eliot (...), qui ne connaissaient rien de cette pratique, ont enfilé un gilet fluo et participé à une battue grand gibier organisée par l’association communale de chasse agréée (A.C.C.A.) pendant une matinée.

"Entre la sécurité et la question de la mort des animaux, la pratique fait débat"

"Une opération de transparence à l’heure où les chasseurs se savent traqués", précise l'association de chasseurs, "Entre la sécurité et la question de la mort des animaux, la pratique fait débat". "Et pourtant, nous avons de plus en plus de pression, du Préfet notamment, pour contraindre les populations de gibier. Mais nous ne sommes pas là pour tout tuer" a rappelé le président de la société, Patrick Gibey. Son grief : que la ville de Besançon qui a besoin des chasseurs daigne accélérer la mise à disposition d’une maison de la nature. Accompagnés par Julien Lamure, vice-président, les participants ont pu découvrir la manière dont s’organise une traque, "comment les consignes de tir sont données et respectées, pourquoi on choisit de prélever ce sanglier et non un autre, ce qu’annonce cette trompe de chasse", explique l'association.

"La chasse, c’est un partage"

Au total, sept sangliers ont été prélevés cette matinée-là qui s’est conclue autour d’un repas de chasse offert par la Fédération de chasse du Doubs, à l’initiative de cet évènement. "La chasse, c’est un partage. C’est pour cette raison que les Saint-Hubert de Besançon s’interdisent de pratiquer leur passion dès 14 heures le dimanche, pour permettre aux autres utilisateurs de profiter de l’espace", indique l'association.

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