Le commissariat de Besançon épinglé par le contrôleur général

Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, dénonce les conditions de « garde à vue » au commissariat de Besançon qui est pris en exemple pour ce qu’il ne faut plus faire.

Au Journal officiel de ce jour, le contrôleur général des lieux de privation de liberté qualifie « d’atteinte à la dignité » le retrait systématique du soutien-gorge et des lunettes imposé aux personnes en garde à vue.
 
Ce sont les deuxièmes recommandations consacrées à un commissariat depuis la nomination à l'été 2008 de Jean-Marie Delarue comme autorité indépendante chargée de contrôler les quelque 5.800 lieux d'enfermement (prisons, centres de rétention, hôpitaux psychiatriques, locaux de garde à vue...).
 
Le commissariat de Besançon, visité en janvier 2009, n’est pas le seul à présenter des problèmes, a précisé  M. Delarue qui souligne toutefois que « la vétusté des locaux de garde à vue et de dégrisement font que les personnes en garde à vue sont dans l'incapacité d'effectuer une toilette ». Il n’y a tout simplement pas d’accès à de l’eau…
 
Le contrôleur général a également constaté que la « confidentialité des entretiens avec médecins et avocats n'était pas assurée ».
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