Le Cours hôtelier à Besançon forme à “l’excellence”

Sa réputation le précède. Le Cours hôtelier à Besançon forme chaque année une cinquantaine d’élèves aux métiers de réceptionniste, gouvernante et majordome, recrutés ensuite dans de grands palaces en France et à l’étranger.

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Former du personnel qualifié destiné à répondre aux attentes de la clientèle la plus exigeante, telle est la mission que s’est donné cet établissement d’enseignement privé. Il a fait de l’hôtellerie de luxe son cœur de métier, mais se destine aussi plus généralement à toutes les activités liées aux métiers d’accueil dans le tourisme. Cela peut concerner aussi bien les compagnies aériennes et de croisières, le paramédical que les banques, les particuliers ou les maisons de retraite.

Ritz, Hilton et bien d’autres

"Partout où il y a un service de qualité, la formation du Cours hôtelier est indispensable", peut-on lire sur son site Internet. Créée en 1916, l’école fêtera bientôt ses 100 ans. Plusieurs milliers d’élèves s’y sont formés et travaillent aujourd’hui dans des maisons prestigieuses, à l’instar du Ritz, Plaza Athénée, Crillon, Georges V à Paris ou de l’hôtel Mont Blanc à Megève.

Les chaînes Barrière, Hilton, Sheraton ou encore "Paul Bocuse, avec qui on travaille depuis une quarantaine d’années", précise sa directrice, Christine Girard, reçoivent aussi régulièrement ces élèves. Tous font confiance à son savoir-faire.

50h par semaine durant 9 mois

"D’aucuns parlent d’une formation d’excellence", remarque Christine Girard, elle-même ancienne élève. L’année passée à l’école est composée de 9 mois de cours intensifs à Besançon, à raison de 50h par semaine et de trois mois de stage fourni par l’école dans un établissement de qualité.

D’octobre à juin, les élèves y suivent une majorité de cours pratiques autour de mises en situation mais aussi des cours théoriques, avec notamment de la culture générale ou de la diction. "Nous sommes vraiment dans les services à la personne. Ils doivent à parler et à agir avec déférence. Ils vont recevoir des personnes importantes qui font le monde et pas uniquement des personnalités publiques."

Une nouvelle formation de majordome-butler

La rigueur est ainsi de mise, tout comme l’uniforme et la présentation. "Nous leur apprenons l’amour du travail bien fait." Les langues étrangères font également partie de la formation. L’anglais doit y être parlé de façon fluide et depuis peu, le russe a aussi fait son apparition. "C’est une demande du monde hôtelier qui est en perpétuelle évolution", confie Christine Girard.

"Beaucoup de personnes privilégient désormais les chalets privés avec leur propre personnel." Pour faire face à ces nouvelles demandes, l’école a donc mis en place depuis cette année une nouvelle formation de majordome-butler. Un métier plutôt masculin qui commence à se féminiser. Ils seraient ainsi nombreux à vouloir intégrer cette formation. Un quart seulement des élèves viendraient de Franche-Comté, les autres provenant d’un peu partout en France mais aussi de l’étranger, attirés par le prestige et l’avenir professionnel offerts par le Cours hôtelier.

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